Femme fontaine

Toutes les femmes peuvent-elles devenir femme fontaine ?
Brigitte Lahaie : On va ouvrir la boîte à questions parce que je suis sûre que ça intéresse beaucoup d’hommes et de femmes, est-ce que l’on peut toutes devenir femmes fontaines et comment ?
Sylvain Mimoune : Toute femme peut le devenir et il y a des militantes, je parle au féminin du point G de la femme fontaine, de comment on peut apprendre à devenir femme fontaine et alors c’est pour elle qu’une question d’apprentissage elles n’ont pas complètement tord ça veut pas dire que toute les femmes le deviendront. C’est comme tout ce qu’on apprend il faut avoir envie de le faire il faut surtout le faire avec régularité et avec un vrai souhait de le faire. En pratique le but du jeu, les groupes américains par exemple ou ….
B.L : C’est des groupes de femmes ou elles se stimulent le point G.
S.M : Elles sont une douzaine de femmes nues les unes devant les autres. Elles ont eu toutes un vibromasseur dans la main. Un peu incurvé.
B.L : Spécial Point G.
S.M : Spécial point G, et de façon à ce qu’elles puisseny titiller leur point G et de ce fait ce qu’elles apprennen de cette manière-là ce n’est pas que à quel endroit il faut appuyer contrairement à ce que nous a dit le témoin de tout à l’heure qui posait des questions, pourquoi je n’arrive pas à faire en sorte que ma femme soit lubrifiée, etc. Ce n’est pas qu’une question de technique. Mais ce qu’elles apprennent dans les faits ce qu’il faut lâcher prise, il faut banaliser les choses, il faut se laisser aller réellement, il faut ressentir. Si la femme se met à ressentir ne serait-ce que si elle s’autorise à fantasmer, à fantasmer ce qui l’excite elle et non pas les femmes en général à ce moment-là elle sera dans son excitation et cette excitation répétitivement va faire que le « niveau des eaux » va grimper de plus en plus jusqu’au moment où ça débordera.
B.L : Voilà exactement.
On parle de femmes fontaines mais les hommes fontaines existent-ils aussi ?
Brigitte Lahaie : On parle aujourd’hui de femmes fontaines, est-ce qu’il y a des hommes fontaines ?
Pierre Devaux : Alors ça dépend ce que l’on met dans « femmes fontaines », on a fait la différence avec Samuel, entre femmes fontaines et éjaculation féminine, donc des hommes qui éjaculent ça on le sait depuis la nuit des temps, ça existe. Des hommes fontaines, qui auraient une perte de liquide comme ça, aussi importante, aussi jaillissante, non, sauf problèmes pathologiques particuliers. Parce que l’anatomie elle n’est pas faite, si j’ose dire, pour les hommes.
B. L : Je rappelle que vous êtes également l’auteur de cet ebook « Femmes fontaines, éjaculation féminine ».
P. D : Et qui va sortir en version papier d’ailleurs au deuxième trimestre 2016.
B. L : D’accord, on aura le temps d’en reparler.
Comment bien stimuler le point G ?
Brigitte Lahaie : Christian Jamin, Comment bien stimuler le point G ? Et la stimulation de ce point rend elle les femmes fontaines?
Christian Jamin : Tour d’abord, la difficulté que l’on retrouve souvent avec le point G, c’est un problème de pression. On peut le stimuler avec les doigts par des pressions dans un rythme régulier sur la face postérieure du pubis donc la face antérieure du vagin. B L : Pour rappel, ces pressions doivent être circulaires.
C J : Oui, mais on n’est pas obligé de s’occuper uniquement du point G. Lorsque l’on fait un cunnilingus, on peut très bien, en même temps que l’on stimule le clitoris avec la langue, stimuler la partie interne avec les doigts. Donc on peut se faire du bien dans plusieurs circonstances.
B L : Il ne faut pas que ça soit quelque chose de manuel, mais plus un jeu érotique.
C J : Voilà, ce n’est pas un truc mécanique comme un bouton d’ascenseur sur lequel on appuie pour « s’envoyer en l’air ». Il faut y mettre de la tendresse, des caresses et de la parole.
B L : Et pour les femmes, il ne faut pas être étonné au début par une sensation un peu désagréable qui parfois donne une sensation d’envie d’uriner.
C J : Absolument, car la vessie n’est pas loin. Quand on appuie sur le sphincter de la vessie, on peut déclencher cette petite envie. Rassurez-vous ça n’a rien de dramatique.
Que contient le liquide expulsé par les femmes fontaines ?
Brigitte Lahaie : Que contient le fameux liquide expulsé par les femmes fontaines ?
Pierre Deveaux : Et bien c’est très variable. En réalité, il y a deux phénomènes qui sont regroupés dans un seul. Il faut comprendre que dans les expulsions, parfois au moment de l’orgasme chez la femme, il y a le stricto sensu qui est l’éjaculation féminine. C’est un liquide de faible quantité, ne dépassant pas un millilitre et qui a une structure chimique comme le liquide prostatique chez l’homme. Cela correspond à la sécrétion des glandes para urétrales qu’on appelle la prostate féminine que certaines femmes peuvent avoir. Cette petite prostate « embryonnaire » peut donner une émission liquide extrêmement faible.
B L : On peut même ne pas s’en rendre compte.
P D : Complètement ! Cela peut passer totalement inaperçu. Les connaisseurs hommes qui apprécient particulièrement de faire des cunnilingus à ces femmes me disaient : « Au moment où je sens que la femme va atteindre l’orgasme et qu’elle va jouir, le goût change ». Et on n’avait pas d’explication scientifique à l’époque. Maintenant on a une idée, peut-être que la sécrétion, qui ne sort pas en jet, c’est un écoulement par le canal qui peut effectivement imprégner tous les tissus du sexe féminin qui peut changer le goût à ce moment-là. Ensuite, il y a un deuxième phénomène. Il y a une expulsion d’une grande quantité de liquide, qui sort soit en jet, ce qu’on appelle « les jaillissantes », soit en une sorte de cascade qu’on appelle « les ruisselantes » provoquées par des stimulations du point G. Les jaillissantes ce sont celles qui poussent un peu, et les ruisselantes ne poussent pas du tout. Après des expériences en échographie et les dosages chimiques, on a démontré avec Samuel Salama que lors de ce phénomène, le liquide vient de la vessie.
B L : Mais ce n’est pas grave.
P D : Non pas du tout.
B L : Mais ce que je veux dire, c’est que dès qu’on entend le mot urine, on ressent parfois du dégout.
P D : Oui mais c’est quand même bien dilué. C’est plus de la flotte qu’autre chose. Cette étude-là a été réalisée en partie car on entendait souvent de la part de ces « sourciers » : Comment en 2013 (l’année de notre étude) on ne sait toujours pas l’origine de ce mystère qui existe depuis la nuit des temps ? Aujourd’hui on a enfin la réponse.
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