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Beaujolais nouveau: "Ça se boit, ça se pisse, ça reste digne"

Victime de son marketing et de sa production de masse, le Beaujolais nouveau n'a pas toujours une très bonne image. Sorti ce jeudi, RMC est allée le tester chez un caviste à Ivry-sur-Seine.

Chaque année, le Beaujolais nouveau inonde les bistrots et les restaurants de France. Ce vin très festif, peu cher, plus réputé pour être de la piquette qu'un vin de dégustation, se vend toujours bien grâce à un marketing particulièrement bien huilé. Sorti ce jeudi, RMC s'est rendue dans une cave d’Ivry-sur-Seine, pour une petite dégustation. Un rituel annuel pour Isabelle: "Ma foi, il est bon. Il est plein de fruits, il est gouleyant. Il n'a pas de goût de banane et il ne l'aura jamais celui-là".

Un Beaujolais nouveau goût banane ou cerise, Paco, le caviste, ne supporte plus d'entendre une telle contrevérité. "On faisait tout un marketing sur un coup la banane, un coup la groseille, un coup la myrtille… En fait, le Beaujolais primeur, c'est un raisin comme un autre: ça se boit, ça se pisse, ça reste digne et il faut le prendre comme ça".

Et des Beaujolais nouveaux il en existe des centaines. Il suffit de bien les choisir comme n'importe quel vin: "Celui-là s'appelle Vertige, ça a du sens", s'emballe Didier avant de le goûter: "Ah, il est bien celui-là. Il a de la jeunesse et c'est important pour un Beaujolais nouveau". Mais pour Paco, le plus important au moment du Beaujolais nouveau, c'est que c'est surtout de prendre du plaisir: "On trinque, on boit. C'est le bonheur voilà". Et c'est aussi simple que ça…

M.R avec Romain Poisot