Kinder, Buitoni: les industriels veulent rassurer sur la sécurité alimentaire
Peut-on encore faire confiance à l'industrie agro-alimentaire? Malgré les scandales sanitaires qui se sont multpliés ces dernières semaines, Jean-Philippe André, président de l'Association nationale des industries alimentaires, PDG de Haribo France, assure logiquement que oui ce jeudi sur RMC. Et tente de défendre ses compères malgré le contexte actuel.
L'affaire Buitoni a remis la question de la sécurité alimentaire au centre du débat national avec les centaines de contaminations à la bactérie E.coli et la mort de deux enfants. Jean-Philippe André compatit et assure que l'industrie fait de son mieux pour éviter ce genre de drames.
"Il faut avoir un mot de compassion par les familles directement touchées. C'est un drame pour ces familles. Toutes proportions gardées, et j'insiste sur le 'toutes proportions gardées', il faut qu'on ait aussi en tête que c'est aussi un drame pour les sociétés concernées", explique-t-il.
"La partie 'auto-contrôle' fait partie de notre métier"
La confiance des consommateurs baisse, mais pour donner un ordre de grandeur, le PDG de Haribo France rappelle que sur une année en France, il y a 47 milliards d'actes d'achats dans les supermarchés. Et il tient à souligner que la France fait partie des meilleurs pays en termes de contrôles.
"La France est régulièrement classée dans le top 3, voire même parfois en tête, de la sécurité alimentaire", défend-il.
Faut-il plus de contrôles ou revoir le système de contrôle? Pas forcément selon lui. "Sur un jambon cuit, il y a 100 points de contrôles. Sur une boite de fromages en portions, 120 points de contrôles, là-dessus. La partie 'auto-contrôle' fait partie de notre métier. Et il y a les contrôles des pouvoirs publics. Il faut avoir confiance", demande-t-il.