Notre-Dame-de-Paris: les commerces avoisinants souffrent et demandent l'aide du gouvernement
Il y a un mois, la cathédrale Notre-Dame-de-Paris prenait feu et suscitait une émotion sans précédent, ainsi qu'une levée de dons records : 884 millions d'euros récoltés à ce jour. L'édifice religieux reste en cours de sécurisation, et les commerçants de l'île de la Cité commencent à s'inquiéter d'un manque à gagner.
Le parvis de la cathédrale n'est plus accessible, plusieurs rues sont fermées et dans certains commerces, le chiffre d'affaires est en chute libre.
Les touristes sont bien là, mais moins nombreux car l'accès au parvis est impossible, barré par la police. Résultat, ils prennent une photo et repartent.
Les commerçant demandent un gel des prélèvements des impôts et des charges sociales
Salvador vient régulièrement chez ce vendeur de crêpes, qui habituellement a besoin de préparer 10 seaux de pâte pour ses clients. Ces derniers jours, c'est beaucoup moins.
Personne ou presque en terrasse, dans les commerces, dans celui de Lili par exemple. "Il y a personne, pour le commerce c'est très compliqué. On est à -60%, -70%."
Pour éviter de voir cette situation durer, Matthieu Bruno, responsable du Bistro 65, sur les quais, demande des solutions concrètes.
"Est-ce qu'on ne peut pas envisager d'autres projets sur l'esplanade, ou dans le quartier qui permettent de maintenir une certaine forme de dynamisme, d'attractivité qui était généré par la cathédrale."
L'association des commerçants demande un gel des prélèvements des impôts et des charges sociales pour le 2e trimestre. L'association a rendez-vous à Bercy le 20 mai pour évoquer cela.