Actu sexe du 15/01
Les bars gays parisiens fortement touchés par le VIH
Campagne Préservatif INPES 2009
envoyé par YvesHeck. - Plus de trucs et astuces en vidéo.
Plus de 7 hommes sur 100 fréquentant des établissements de convivialité gay à Paris vont être contaminés par le VIH dans l'année, contre 1 % pour la communauté homosexuelle dans son ensemble. Ce résultat de l'enquête Prevagay révèle une incidence du VIH élevée parmi les gays parisiens. Menée par l'Institut de veille sanitaire (InVS), avec le soutien scientifique et financier de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), en partenariat avec le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) et le Centre national de référence du VIH (Tours), l'enquête Prévagay s'est déroulée à Paris du 28 avril au 6 juin 2009 dans des établissements de convivialité gay. Environ 900 hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ont participé à cette enquête et accepté un prélèvement biologique (gouttes de sang auto-prélevé au bout du doigt). Les deux objectifs de cette enquête étaient d'évaluer la proportion de personnes séropositives et le nombre de nouvelles infections survenant chaque année parmi cette population :
- Le pourcentage de personnes séropositives dans cette population a été estimé à 17,7 % ;
- Par l'utilisation du test d'infection récente sur ces prélèvements, le taux d'incidence du VIH a été estimé en moyenne dans cette population à 7,5 cas pour 100 personnes par an. Ce qui traduit que dans cette population, parmi 100 HSH séronégatifs, plus de 7 personnes se contaminent en une année. Ce chiffre est beaucoup plus élevé que l'incidence du VIH pour l'ensemble de la population homosexuelle en France, de l'ordre de 1 %.
Campagne Préservatif INPES 2009
Selon les auteurs de l'enquête, "les HSH fréquentant les établissements de convivialité gay parisiens représentent une population spécifique. L'incidence estimée dans cette population ne peut donc pas être généralisée à l'ensemble de la population des HSH en France mais est préoccupante". Face à cette transmission très élevée du VIH, les auteurs recommandent que des actions de prévention et de dépistage spécifiques et novatrices soient engagées de manière urgente.
Source : Communiqué InVS, Anrs et Sneg du 11 février 2010
Retrouvez cet article sur le site de Doctissimo
Plus d’infos sur le site de Prevagay