Agnès Buzyn maintient sa candidature à Paris: "C’est une bonne manière de soutenir Anne Hidalgo face à Rachida Dati"

Pour les "Grandes Gueules", la candidate de La République en Marche à Paris, n'a aucune chance au second tour des municipales.
La candidate de La République en Marche à la mairie de Paris a annoncé à ses colistiers son intention de mener jusqu’au bout sa candidature à la marie de Paris en restant tête de liste au second tour des municipales, malgré un revers au premier tour. L’ancienne ministre de la Santé, arrivée en troisième position derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati avec 17% des suffrages exprimés au premier tour, aurait longtemps hésité selon Libération.
Dans les "Grandes Gueules", on ne doute pas de l’échec à venir pour le parti de la majorité, Agnès Buzyn ayant notamment été désignée pour concourir à Paris au dernier moment, après l’éviction de Benjamin Griveaux dont des vidéos intimes avaient été dévoilées en pleine campagne.
"J'ai toujours senti Agnès Buzyn un peu ailleurs lors de ses débats, avoir des arguments difficilement défendables. Elle a peu de chances de sortir vainqueur de ce scrutin que la métaphore du kamikaze est tout à fait adaptée. Je pense que c’est une bonne manière de soutenir Anne Hidalgo face à Rachida Dati", a assuré David Dickens sur le plateau des Grandes Gueules.
Anne Hidalgo en tête
Une "opération kamikaze" qui pourrait être voulue au sein de la macronie où l’on reprocherait à l’ancienne ministre de la Santé ses propos sur le maintien des élections municipales en pleine pandémie de covid-19.
"La République en Marche a fait une erreur de casting sur la candidature d'Agnès Buzyn. Il n’empêche qu’elle a accepté. Il s’est passé des choses qui nous échappent. Si elle a dit oui pour quelque chose dont elle n’a elle n'a pas envie et ne montre aucun enthousiasme, on peut se demander ce qui s’est joué en interne", a déploré de son côté Zohra Bitan.
Le second tour des élections municipales, initialement, prévu le 22 mars, doit se dérouler le 28 juin. A Paris, c’est Anne Hidalgo, la maire sortante, qui au premier tour avait devancé Rachida Dati (LR) avec 29,33 % des suffrages contre 22,72% pour la candidate de droite.
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