Alexis Corbière : "La Guerre d'Algérie est un sujet difficile, il faut aider les historiens !"
Après le 17 octobre 1961, une reconnaissance de "tous les crimes perpétrés à l'encontre des Algériens par le colonialisme français" est-elle envisageable ? C'est en tout cas ce qu'a réclamé mardi le ministre algérien des moudjahidines (anciens combattants) Mohamed Cherif Abbas. Présent dans le Conseil des GG, Alexis Corbière secrétaire national du Parti de Gauche et conseiller de Paris - également professeur d'Histoire - a qualifié la Guerre d'Algérie "d'histoire douloureuse". Il a également souhaité qu'il y ait "une histoire commune" et que "les archives s'ouvrent" pour aider les historiens, y compris les historiens algériens.
Sur un plan politique pour Alexis Corbière la Guerre d'Algérie est "un sujet qui reste difficile", et a voulu préciser : "ce ministre algérien qui s'est exprimé, ne représente pas la totalité du gouvernement, c'est le ministre de moudjahidines qui est un cas particulier". Concernant l'avenir, l'élu du Parti de Gauche a soutenu : "on ne pourra pas se tourner vers le futur s'il y a des zones d'ombre sont entretenues" mais s'est par ailleurs félicité de la reconnaissance de l'Etat français du 17 octobre 1961.
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