Apprentissage: Marie, 30 ans, a changé de vie pour sa passion, les fleurs

Déconstruire les préjugés sur cette formation: voilà le but d'une nouvelle campagne de communication du gouvernement sur l'apprentissage. Une voie qui permet aussi de se réorienter après une première expérience professionnelle. RMC a rencontré une jeune femme en pleine reconversion.
A 30 ans, Marie est de retour sur les bancs de l'école: un CAP fleuriste bien éloigné de son ancien métier. "J'étais dans un syndic de copropriété. Donc vraiment rien à voir".
Marie a donc décidé de revenir à sa passion première: les fleurs. Un choix trop dur à assumer quand elle était plus jeune: "A l'époque, mes parents n'étaient pas spécialement d'accord pour que j'entame un CAP, quel qu'il soit d'ailleurs. Je pense qu'il y a toujours une connotation négative qui reste".
Pourtant, Marie se dit très épanouie dans cette formation complète. Les apprentis enchaînent des cours théoriques, pratiques, ils travaillent aussi directement en entreprise. "Ce n'est pas du tout une voie de garage: ça nous permet d'avoir une formation complète. Face à un employeur, on peut dire qu'on a déjà un an dans une entreprise. Si on a une réelle volonté d'aller dans les métiers de l'artisanat, il faut foncer!"
Une motivation qui paie: aujourd'hui, 70 % des apprentis trouvent un emploi dans les sept mois suivant leur formation.