Après une 23e mobilisation des "gilets jaunes", l'exécutif reste sous pression

Après un acte 23 des "gilets jaunes" samedi, marqué par un regain de tension à Paris, la côte d'Emmanuel Macron est au plus bas.
C'était une journée à haut risque pour l'exécutif qui craignait un retour de la violence et des casseurs. Selon une source gouvernementale, cette journée peut d'ailleurs s'apparenter à une préparation notamment dans le suivi des casseurs et blacks blocks en vue du 1er mai, traditionnelle journée de manifestations.
Emmanuel Macron a suivi les événements depuis l'Elysée, où il a déjeuné avec Christophe Castaner, son ministre de l'intérieur. Sa semaine s'annonce presque décisive. Le président de la République est déjà tourné vers l'annonce de ses mesures de sorties de crise. Ce sera jeudi soir lors d'une conférence de presse. D'ici là, Emmanuel Macron continue de consulter. Richard Ferrand, fidèle parmi les fidèles du chef de l'Etat, s'est rendu à l'Elysée samedi après-midi.
Côté sondage, la popularité du chef de l'Etat est au plus bas. Seuls 27% des Français sont satisfaits de l'action d'Emmanuel Macron, un chiffre en baisse de 5% par rapport au mois de mars, et qui n'a jamais été aussi faible depuis l'élection du président de la République, selon un sondage Opinionway diffusé samedi.
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