Assassinat de Kevin à Mourmelon: "Ses parents sont en colère, mais là, ils veulent juste lui dire au revoir"

Les funérailles du jeune homme de 17 ans mort poignardé samedi dernier dans un parc à Mourmelon-le-Grand se tiennent ce vendredi. Le mobile du plan "machiavélique" reste flou.
"Tout était faux": l'enquête se poursuit après la mort de Kévin, 17 ans, poignardé à mort dans un parc à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne. Deux mineurs, soupçonnés d'avoir fomenté un plan "machiavélique" aux mobiles encore flous ont été mis en examen pour assassinat.
Ce vendredi, dans la petite ville, l'heure sera au recueillement. Les funérailles du jeune homme doivent se tenir à l'église à 16h, à quelques mètres seulement du parc fatal à l'adolescent.
"Je l'ai trouve d'une dignité et d'un courage absolu" confie Maître Fanny Quentin, l'avocate des parents de Kévin.
"Ils essaient d'avoir la force de continuer tout simplement pour les deux enfants qui restent, qui sont là. C'est une famille évidemment brisée, mais digne et courageuse. Cette famille, à l'heure actuelle, ne demande qu'une seule chose: pouvoir célébrer les obsèques de leur enfant avec la plus grande dignité. Bien sûr qu'ils sont en colère, mais là, ils veulent juste être encore avec lui et lui dire au revoir".
"Le port d'une tenue blanche est souhaitée", peut-on lire dans l'avis de décès publié dans le journal local L'Union. Une marche blanche aura par ailleurs lieu le samedi 16 juin à 18h, selon la préfecture.
L'enquête a montré que les trois adolescents se connaissaient et que le meurtrier, qui a avoué être l'auteur des coups mortels, avait "préparé et organisé le meurtre avec la complicité active de O. (la jeune fille) trois ou quatre jours avant", selon le procureur de Reims, Matthieu Bourrette.