Attentat à Strasbourg: "Pas de défaillance", selon l'adjoint à la sécurité de la ville
Robert Herrmann, adjoint à la sécurité à la mairie de Strasbourg, a répondu ce jeudi sur RMC aux critiques concernant la sécurité du marché de Noël après l'attentat de mardi soir.
La police nationale a lancé mercredi un appel à témoins pour retrouver l'auteur présumé de l'attentat de Strasbourg, Cherif Chekatt, activement recherché depuis l'attaque sur le marché de Noël mardi soir qui a fait 2 morts et un blessé en état de mort cérébrale.
Après cet attentat des questions ont été posées concernant le dispositif de sécurité du marché de Noël. L'adjoint à la sécurité à la mairie de Strasbourg, Robert Herrmann, était l'invité de RMC ce jeudi matin et a balayé les accusations de laxisme, assurant qu'on lui reprochait plutôt l'inverse avant l'attaque.
"Je ne suis pas en charge des troupes, tout est fait pour assurer la sécurité des personnes qui veulent aller au marché de Noël. Quelques jours avant, je me souviens d’avoir affronté des critiques disant que c’était un bunker, qu’il était trop difficile d’y pénétrer que cela créer des gênes, que l’on n’était plus en démocratie. Et après on dit que le marché de Noël est poreux, pourquoi on n’a pas fait plus."
"Il faudra que l’on prenne le temps de l’analyse, mais je ne crois pas qu’il soit venu"
"Tout cela peut arriver, il faudra que l’on prenne le temps de l’analyse, mais je ne crois pas qu’il soit venu. Il est à la traque, à l’expression de la douleur, aux soins prodigués aux uns et aux autres. Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait eu une défaillance des forces de police nationale à l’occasion de la surveillance et de la sécurité de ce marché de Noël."
Robert Herrmann tient également à "remercier" les lycéens et gilets jaunes qui ont fait preuve de solidarité mercredi en ne manifestant pas. Le préfet avait en effet pris un arrêté interdisant toute manifestation alors que le tireur présumé est toujours en fuite.
"Nous avons l'espoir que le marché rouvre vendredi. Nous avons eu depuis mercredi des messages de solidarité. Cela montre aussi à quel point la population est touchée par ce qui arrive. On veut retrouver un quotidien un peu plus normal moins rythmé par les sirènes de police."
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