Attentat de Strasbourg: Cherif Chekatt abattu par la police

L'homme, suspecté d'avoir tiré sur des passants près du marché de Noël, était activement recherché.
Chérif Chekatt, l'auteur de l'attentat de mardi contre le marché de Noël à Strasbourg, a été tué par la police jeudi soir dans le quartier Neudorf.
Mardi soir, peu avant 20H00, il avait pénétré dans le centre historique de la ville au milieu du marché de Noël et avait ouvert le feu à plusieurs reprises sur les passants. Porteur d'une arme de poing et d'un couteau, il a ensuite échangé des tirs avec les forces de l'ordre, qui l'ont blessé au bras, avant de réussir à s'enfuir en prenant un taxi.
Trois personnes sont mortes dans cette attaque, cinq personnes sont gravement blessées et huit légèrement, selon un bilan encore provisoire.
Plus de 700 membres des forces de l'ordre étaient à sa recherche depuis l'attentat et plusieurs opérations de police avaient déjà eu lieu au Neudorf, quartier du sud de Strasbourg, où Chérif Chekatt a grandi.
La police nationale avait diffusé mercredi un appel à témoins pour retrouver Cherif Chekatt, le présentant comme un "Individu dangereux" de 1,80 m, de "corpulence normale".
[#AppelàTémoins] La #Police judiciaire recherche l'individu suspecté d'être le tireur du marché de Noël de #Strasbourg. #AidezNous
— Police nationale (@PoliceNationale) 12 décembre 2018
⚠ Attention, individu dangereux, n’intervenez pas vous-même.
📞 Contactez le 197 - https://t.co/K2nJHREiwZ pic.twitter.com/zHSNRDkGXC
Né à Strasbourg et fiché "S" ("sûreté de l'Etat") pour sa radicalisation islamiste, ce jeune homme de 29 ans a un passé judiciaire très lourd.
720 membres des forces de l'ordre étaient à sa recherche et le président Emmanuel Macron avait décidé d'accroître la mobilisation des militaires dans le cadre de l'opération Sentinelle, a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe, avec 1.300 hommes supplémentaires dans les jours à venir en plus de ceux déjà mobilisés pour assurer "la sécurisation" des sites et "garantir la sécurité des Français", a déclaré M. Philippe.
L'assaillant comptait 67 antécédents judiciaires, dont 27 condamnations en France, en Allemagne et en Suisse pour des faits de droit commun.
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