Body positive: "Je ne pourrais jamais toucher une femme qui ne s’épile pas, c’est horrible!"
Femmes non-épilées, gros genoux, fesses plates... et si les femmes s'acceptaient comme elles sont? C’est ce que prône le mouvement "Body positive", qui ne fait pas l'unanimité.
Mouvement venu des Etats-Unis, le body positive mise sur l'acceptation de son corps tel qu'il est. Popularisé par des anonymes, des célébrités, sur les réseaux sociaux et autres blogs, ce mouvement tente de se faire une place en France et de prouver qu'il n'existe pas qu'une seule beauté.
Alors que bon nombre de femmes prônent cette affirmation de soi, Abdel, 51 ans, culturiste depuis l’âge de 19 ans et auditeur des Grandes Gueules sur RMC, a fait du culte du corps parfait, un métier.
"C’est une question d’hygiène! Si vous avez des poils sous les bras ça sent la transpiration"
Prenant pour exemple la volonté de certaines femmes de laisser pousser leurs poils, cette pratique est pour lui, un réel manque d’hygiène:
"C’est une question d’hygiène! Si vous avez des poils sous les bras ça sent la transpiration parce qu’ils retiennent la transpiration (…) Je ne pourrais jamais toucher une femme qui ne s’épile pas, c’est horrible! Une femme a besoin d’avoir une peau douce, lisse et brillante et avec le poil c’est impossible. C’est surtout une question d’hygiène".
"Ma fille, quand je vois qu’elle a des poils, je lui fais des reproches"
Cette exigence, de ce qu’il considère comme un corps "parfait", Abdel l’applique depuis des années dans son quotidien et va même jusqu'à l’imposer à son entourage.
"Ma fille, quand je vois qu’elle a des poils, je lui fais des reproches. Je lui dis attends, il faut que tu ailles te raser parce que c’est pas beau. Ce n’est pas de la pression, c’est que toute ma vie j’ai été obsédé par le corps parfait".
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