Bonne rentrée... quand même !
J'entends souvent dire que le gouvernement a reculé ou changé sur nombre de projets, du Grenelle de l'environnement au bouclier fiscal en passant par la réforme de la dépendance... et en oubliant Kadhafi ! Soit. Mais s'il est un domaine où le bulldozer n'a pas enclenché la marche arrière, c'est bien celui de l'éducation et tout particulièrement le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, "démarche purement quantitative" de "rationalisation froide" pour la Cour des Comptes.
Exemple confirmant cette démonstration lors de cette rentrée 2011 avec le secondaire. On dit du collège qu'il est le "maillon faible" du système éducatif tant il semble peu adapté à la jeunesse bouillonnante et brouillonne d'aujourd'hui. Dans le même temps le lycée connaît une importante réforme touchant toutes ses classes. Eh bien que fait-on, en plus de ces constats et projets, pour accueillir 80.000 élèves de plus ? On supprime 4.800 postes d'enseignants !
Concrètement ce seront donc des classes encore plus chargées, des heures en demi-groupes abandonnées, des options à la trappe, moins de soutien et toujours plus de tension, de violence et de découragement. Tu parles d'une "politique éducative" ! Mais pourquoi cet acharnement quand même l'association des maires de France réclame un moratoire ?
Sylvain Grandserre
Votre opinion