Casse-tête et pataquès
S'agissant des rythmes scolaires, L. Chatel avait choisi... de ne pas choisir ! Ah, élection piège à plomb ! Il y avait pourtant eu auditions, colloques et rapport, mais c'est V. Peillon qui hérite d'un dossier épineux sur lequel il vaut mieux ne pas s'asseoir ! Remercions encore X. Darcos d'avoir imposé sans la moindre concertation la fin de la classe du samedi. Mais que faire quand une mauvaise habitude est prise ?
La semaine de 4 jours ayant montré ses défauts, beaucoup trouveraient logique d'essayer la classe le mercredi matin. Soit. Mais alors, que faire des 6 millions d'écoliers libérés un mercredi à midi ? Qui les récupère à la sortie de nos 50.000 écoles ? Pour aller où et faire quoi ? Et qui paie ?
Les communes, dont on va attendre garderie et centre aéré, voient venir le danger ! Car peu auront les capacités d'accueil, le budget adéquat et le personnel formé. Enfin, je rappelle qu'aligner le temps de travail des enfants sur celui de leurs parents est certes confortable, mais éloigne ces derniers de l'école. Quid alors du dialogue, des échanges et rencontres nécessaires ? On n'a pas fini d'en parler !
Sylvain Grandserre
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