Chantal Jouanno : "Que Jean-François Copé ait l'honnêteté de dire qu'il est candidat et de renoncer rapidement à ses fonctions de secrétaire général"
Chantal Jouanno, sénatrice UMP de Paris et ancienne secrétaire d'Etat aux Sports et à l'écologie était ce matin l'invitée d'Olivier Truchot sur RMC. La sénatrice parisienne de l'UMP a démontré son hostilité face à Jean-François Copé, actuel secrétaire général du mouvement. Selon elle, J.-F. Copé dispose des moyens du parti dans le cadre de la campagne pour l'élection à la présidence de l'UMP et le prie de démissionner : "Que Jean-François Copé ait l'honnêteté de dire qu'il est candidat et de renoncer à ses fonctions de secrétaire-général (...) c'est illégitime d'avoir tous les moyens". De plus Chantal Jouanno a critiqué le nombre de parrainages (8000) requis pour présenter sa candidature à la tête de l'UMP : "le système des parrainages est un système verrouillé qui vise à reconduire les anciens barons (...) Je ne vois pas comment de nouvelles têtes peuvent émerger". Chantal Jouanno craint donc de "retrouver les anciennes baronnies"
Tout en affirmant son hostilité envers Jean-François Copé et son amitié pour François Fillon, Chantal Jouanno a déclaré qu'il était "très positif que Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire se lancent : ça montre qu'il y a d'autres voix possibles". Néanmoins, la sénatrice Jouanno n'est pas candidate à la présidence de l'UMP car elle n'est pas "dans la politique fiction". En effet, Chantal Jouanno s'est dit en décalage avec l'idéologie de l'UMP : "mes idées écolos ne sont pas aujourd'hui les idées les plus partagées au sein du mouvement" avant de déclarer qu'on peut "être écolo, progressiste et de droite". Cependant, Chantal Jouanno a persisté en critiquant le système des parrainages qui avantage certains barons : "Je n'ai pas la fortune personnelle qui me permettrait de faire le tour de France pour récupérer les signatures".
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