Comment choisir le sexe de son futur bébé ?
Le Fil d'Ariane du 12/11

Comment choisir le sexe de son futur bébé ?
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D’après les statistiques, il nait en moyenne 105 garçons pour 100 filles, soit à peu près 1 chance sur 2 d’avoir une fille ou un garçon.
Seulement voilà, le hasard ne satisfait pas tout le monde et certains sont prêts à tout tenter pour choisir le sexe de leur futur bébé. Mais cela est-il vraiment possible ?
Un fantasme qui n’est pas nouveau puisque déjà dans l’antiquité, les Grecs lacéraient le testicule gauche des hommes souhaitant concevoir un garçon.
Aujourd’hui il existe toutes sortes de croyances populaires : certaines sont basées sur des régimes alimentaires spécifiques : si la future mère mange sucré elle aura une fille et si elle préfère les mets salés, ce sera un garçon. Gavez-vous de viande pour avoir un garçon et empiffrez-vous de bonbons pour avoir une fille! Buvez un grand verre d'eau très salée, tous les matins à jeun pendant plus d'1 an, et vous aurez un garçon !
Concevez un soir de pleine lune et vous aurez une fille ! Plus feng-shui : orientez votre lit vers le nord ce sera un garçon et vers le sud une fille !
Certains autres pensent même que nos positions sexuelles influeraient le sexe du bébé : favorisez la levrette pour un garçon et le missionnaire pour une fille !
Plus farfelu encore : mesdames restez allongée 10 minutes, les jambes en l'air pour permettre au spermatozoïde de type masculin, réputé être plus rapide, d'atteindre l'œuf plus rapidement que le spermatozoïde de type féminin.
Certains enfin recommandent les galipettes au moment de l'ovulation ou au maximum 2 jours après pour avoir un garçon et pour une petite fille quelques jours avant (jusqu'à 5 jours avant) car les spermatozoïdes féminins sont plus résistants ; or, juste avant l'ovulation, les mailles de la glaire font barrage aux spermatozoïdes et seuls les plus résistants parviennent à la traverser. Mais les spermatozoïdes masculins sont eux moins résistants mais plus rapides : de fait, ils atteignent en premier l’ovule après l’ovulation, période à laquelle la maille glaireuse est moins dense.
Autant de recettes de grand-mères dont la véracité est loin d’être prouvée.
Dans les faits, les progrès techniques permettent aujourd'hui de pouvoir choisir le sexe de son enfant mais uniquement à des fins médicales et non pour des raisons de convenance, du moins en France. On peut en effet trier les spermatozoïdes ou les embryons après la conception, pour éviter la transmission de certaines maladies génétiques.
Aussi lors de ce qu’on appelle le diagnostic Pré-Implantatoire (DPI) on cherche certaines anomalies sur des embryons obtenus au préalable par fécondation in vitro. On analyse en détails leurs chromosomes pour ne réintroduire que les embryons sains. On sait par exemple que certaines maladies génétiques ne sont transmises que par les garçons, en ce cas, on réimplante uniquement un embryon filles.
Dans certains pays comme aux Etats Unis, on peut avoir recours au diagnostic Pré-Implantatoire pour choisir le sexe de son bébé à des fins également uniquement personnelles.
Et si vous ne souhaitez pas connaitre le sexe de votre enfant avant sa conception mais en revanche que vous souhaitez le connaitre le plus rapidement possible une fois enceinte, sachez qu’il existe un test de dépistage génétique précoce proposé en Angleterre permettant de connaitre le sexe du foetus dès la 6ème semaine de grossesse.
Pour ce faire, il suffit à la mère d’envoyer une goutte de son sang à la société américaine DNA Wordlwide implantée désormais en Angleterre également et pour 278 euros vous obtiendrez votre réponse en 6 jours ; pour 350 euros en 4 jours !
En France, rappelons que depuis 1994, la loi interdit le diagnostic biologique prénatal du sexe du bébé en dehors de certaines indications médicales
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Ariane LIMOZIN
Productrice
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