Conduire sous l'orage: comment éviter l'aquaplanning
Alors que l'été est enfin là, avec son soleil, mais aussi ses orages, Jean-Luc Moreau a offert quelques conseils de sécurité dans Votre auto ce dimanche sur RMC.
Ça y est: depuis vendredi, c’est enfin l’été ! Ça signifie du soleil, mais aussi de violentes pluies d’orage. Et quand il pleut beaucoup quel conseil donner aux automobilistes?
Il faut tout d’abord diminuer significativement sa vitesse. Sur le sec, on n’exploite que 40 % de l’adhérence de nos pneus alors qu’ils sont proches de 80 % sur le mouillé. Ils n’ont pas assez de marge de sécurité. D'ailleurs le passage à 80 km/h, qui ne fait plus la distinction entre circulation sur route mouillée et sur route sèche, est un très mauvais signal en ce sens !
Quels risques ?
Le principal risque c’est l’aquaplaning, en bon français l’aquaplanage. L’aquaplanage, c’est le moment où le film d’eau sous le pneu n’est plus évacué par le pneu, il se forme alors comme un matelas d’eau sous la roue qui perd une grande partie de son adhérence. On a une sensation de flottement au volant la roue "plane".
Les pneus sont pas conçus pour éviter ça. Ils ont d’ailleurs beaucoup progressé, mais dans le même temps, leur largeur a augmenté, ce qui augmente le risque d’aquaplaning, surtout si le pneu est usé. La profondeur minimum légale est de 1,6 mm mais ce n’est pas suffisant pour évacuer correctement l’eau à une vitesse de 110 km/h !
Quels conseils ?
Même avec des pneus larges très performants sur le mouillé il est plus sage de ne pas descendre en dessous de 4 mm pour la profondeur des sculptures. Et si on perd tout de même le contrôle, dans ce cas, il ne faut pas avoir de réaction brusque. Le réflexe naturel est de freiner: mais il ne faut sutout pas faire cela ! Ni freinage, ni accélération, il faut plutôt ralentir doucement, puis adapter sa vitesse aux conditions climatiques.
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