Reconfinement: les annonces d'Emmanuel Macron sur l'école

Le président de la république a annoncé que les écoles resteraient ouvertes durant le confinement qui débutera vendredi.
Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir que les écoles de France resteraient ouvertes pendant la nouvelle période de confinement décrétée à partir de jeudi minuit jusqu'au 1er décembre, pour tenter d'endiguer la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19.
"Les crèches, les écoles, les collèges et les lycées demeureront donc ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une allocution télévisée, "les facultés et établissements d'enseignement supérieur assureront, à l'inverse, des cours en ligne".
"Nos enfants ne sauraient être durablement privés d'instruction, d'éducation, de contact avec le système scolaire", a-t-il justifié, "trop de conséquences, trop de dégâts en particulier pour les plus modestes".
Comme RMC vous en parlait dès ce mercredi matin, l'ouverture des écoles était l'une des clé de voute du reconfinement: "Des protocoles sanitaires efficaces existe, il n'y a aucune raison de les fermer", assure l'Elysée. Les parents qui peuvent, quand le télétravail n'est pas possible, continuer de travailler en entreprises.
Reste que cela est un exercice d'équilibriste pour le gouvernement, selon Christophe Rapp, infectiologue à l'hôpital américain de Paris: "L'idée est de permettre les parents d'aller au travail et de préserver un peu l'économie. Il y a une logique à préserver l'école car les enfants ne peuvent pas se garder tous seuls. A l'inverse, fermer toutes les écoles est la solution idéale sur le plan théorique. Mais il faut s'adapter et se souvenir de la première vague: le gouvernement tire les leçons du premier confinement pour que ce soit plus acceptable. C'est encore un compromis entre économie et gestion de la crise sanitaire" analyse-t-il.
Si plusieurs foyers épidémiques recensés en milieu scolaire, les spécialistes s'accordent pour dire que le risque n'est pas aussi élevé qu'on pensait. Et surtout cela permettrait aux soignants qui ont des enfants de venir travailler sereinement explique sur RMC, Alexandre Mebazaa, chef du département d'anesthésie-réanimation de Lariboisière (AP-HP).
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