Confinement: Emmanuel Macron dit vouloir mettre fin à "l'incertitude"

Dans un entretien, le chef de l'Etat confie vouloir donner un "cap" aux Français.
Le rendez-vous est attendu par les Français. Mais par le chef de l'Etat également, visiblement. Emmanuel Macron veut mettre fin à "l'incertitude" sur la crise sanitaire en apportant "de la clarté" et "un cap", selon des propos au Journal du Dimanche du président, dont l'allocution sur le Covid-19 est attendue mardi soir.
L'exécutif n'envisage pas pour autant à ce stade la fin du confinement, selon le JDD qui cite dans le même article le ministre de la Santé Olivier Véran: "Aujourd'hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu'au moment du couvre feu. Il n'est pas question de déconfiner".
"Rien n'est pire que l'incertitude et l'impression d'une morosité sans fin", assure Emmanuel Macron au JDD: "Il faut de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller". "C'est difficile, car la pandémie est par essence imprévisible et mondiale", explique-t-il, "mais c'est la clé de la confiance, qui elle-même est la clé du succès."
Selon le chef de l'Etat, "il n'y a pas de fatalité. Les crises peuvent être, à la fin, des accélérateurs de progrès. Nous devons être au rendez-vous de l'Histoire. Et la France a tous les atouts pour l'être".
L'attestation de déplacement toujours obligatoire
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal précise dans le même journal que le gouvernement que les "assouplissements" au confinement "se feront en trois étapes au regard de l'évolution sanitaire et des risques liés à certaines activités : d'abord autour du 1er décembre, puis avant les congés de fin d'année, puis à partir de janvier 2021".
Pour autant, "le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi", explique Gabriel Attal. Une attestation pour se déplacer sera toujours nécessaire au-delà du 1er décembre, avait déjà indiqué le Premier ministre Jean Castex.
Il confirme l'horizon d'une réouverture des commerces "autour du 1er décembre", soulignant que "le président est conscient des efforts consentis et attaché à la valeur travail", mais que "certains établissements, comme les bars et restaurants, continueront à connaître des restrictions".
Pour les vaccins, Gabriel Attal affirme que la France a trois contrats "signés, au moins trois autres très avancés et d'autres en discussion", avec "en moyenne 30 millions de doses par contrat". La question d'un vaccin obligatoire ou pas, qui divise la classe politique, "se posera quand on connaîtra les propriétés des vaccins", dit-il.
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