Coup de filet dans l'ultra-gauche: de quoi sont soupçonnés les 7 personnes mises en examen?

Sept membres de l'ultra-gauche ont été mis en examen et cinq d'entre eux écroués. Ils sont soupçonnés d'avoir fomenté des attaques contre des policiers.
Sept membres de l'ultra gauche ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroristes" et cinq d'entre eux ont été écroués. Au départ ce sont en fait, neuf personnes qui ont été arrêtées mardi dernier dans l'agglomération toulousaine, en Île-et-Villaine et en Dordogne.
Deux d'entre elles ont été relâchés. Mais ce vendredi soir, sept ont été présentés à un juge d'instruction. Ils s'agit de six hommes et d'une femme tous âgés d'une trentaine d'années. Et selon nos confrères de BFMTV, ils sont suspectés d'avoir voulu commettre une action violente contre des policiers.
Du matériel permettant de mettre au point des engins explosifs ont été découverts lors des perquisitions menés cette semaine. En plus, les enquêteurs de la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure ont trouvé un fusil de chasse avec un canon scié, ce qui permet de dissimuler l'arme plus facilement, plus un revolver.
Un ancien combattant aux côtés des forces Kurdes
Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, l'un des suspects, Florian D., considéré comme le "meneur", a combattu au côté des Kurdes au Rojava, une zone kurde autoproclamée autonome dans le nord-est de la Syrie.
Avant cette affaire, la dernière saisine connue de la justice antiterroriste pour des faits liés à l'ultragauche remonte à l'affaire de Tarnac en 2008, pour des soupçons de sabotage de lignes TGV. Mais les qualifications terroristes, objet d'un âpre débat, avaient été abandonnées par la justice avant le procès, qui s'était conclu par une relaxe quasi générale, à l'exception d'une condamnation à 4 mois de prison avec sursis.
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