D’une nullité sans nom…
Blanc n'a rien changé et l'espoir d'un renouveau s'est donc transformé en véritable naufrage. Le constat implacable que le niveau du foot français est proche du néant...
Il flottait, comme on pouvait s’y attendre, un air neuf sur le Stade de France. Une atmosphère agréable mêlée à de l’excitation. On avait envie de voir, enfin… L’excitation était également palpable chez les Bleus, mais il y avait du stress aussi, évident. Ça ressemblait à un premier rendez vous galant. Et même si l’a priori était favorable, même si personne n’attendait un Waterloo, on n’envisageait pas non plus un Pont d’Arcole. En fait, on voulait surtout que cette équipe se déniaise. La consigne « Marseillaise » bien respectée, ça pouvait enfin débuter. Le 442 annoncé est là, mais c’est plus à un losange. Et il y a une surprise, la présence de M’Vila à la place qu’on croyait réservée à Diarra. J’y ai vu comme la volonté affichée d’installer ce jeune joueur. De lui envoyer le message clair que l’avenir était à lui au milieu. Diaby/M’Vila, c’est aussi l’association de deux joueurs loin d’être uniquement des récupérateurs. La volonté de bien faire est vite évidente. La belle circule vite, ça bouge beaucoup, presque trop. Tactiquement on est vite paumé tellement ça bouge et ça presse. Au bout du premier quart d’heure, certains sont essoufflés. Loin d’être un orage, cette pression Bleue est une fine pluie que l’adversaire traverse sans même baisser la tête. D’ailleurs très vite les Biélorusses reprennent le ballon et sont mêmes un brin dangereux devant Lloris. Le temps file et mis à part un incontestable enthousiasme, on ne relève pas grand chose. Patience et indulgence continuent d’entourer ces Bleus. La première période est aussi marquée par la sortie de Remy, un coup dur. Blanc choisi de lancer Valbuena. J’aurais préféré Gameiro, mais visiblement le sélectionneur a modifié ses plans. Le petit marseillais va à droite tandis que Menez se recentre définitivement. La première période s’achève et règne sur le SDF une grosse frustration. Le rendez vous galant a tourné à la gigantesque éjaculation précoce. La seconde période ne pourrait mériter qu’une simple mention, comme une note : nul ! Pas de jeu, l’enthousiasme qui disparaît et le constat que la France est face à un gouffre immense. La France est battue par la Biélorussie !! A peine croyable ! Les Bleus ont perdu face une bande de gars évoluant en grande majorité dans des clubs de cinquième zone sur la carte orange du foot. Mais la France est encore plus loin. Faut-il demander une mutation en zone Océanie ?