"Pour l'instant, les Français peuvent partir": pour les vacances scolaires, les déplacements entre régions restent autorisés

Alors que les vacances scolaires vont débuter dans quelques jours, le gouvernement a annoncé lundi que les déplacements entre les régions restaient autorisés. Mais si la situation sanitaire, il faudra changer ses plans.
Alors que les vacances d'hiver doivent commencer vendredi pour la zone A (Bordeaux, Grenoble et Lyon notamment), Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'Etat en charge du Tourisme, a annoncé lundi que les déplacements entre régions étaient bien maintenus. Les Français sont donc autorisés à partir en vacances.
"On fait le choix de la confiance et de la responsabilité collective", a insisté Jean-Baptiste Lemoyne. Néanmoins le gouvernement prévient: un reconfinement est toujours possible en fonction de l'évolution de l'épidémie, auquel cas les vacanciers devraient rentrer chez eux.
Ce mardi, il insiste: "Pour l'instant, les Français peuvent partir". "Il y a cette capacité à partir en vacances mais il faut le faire en restant prudent, comme les Français l'ont fait à Noël", a-t-il insisté. "C'est-à-dire par exemple ne pas hésiter à se faire tester en avance si on va voir des grands-parents. Nous tiendrons au courant les Français le plus régulièrement possible", a assuré Jean-Baptiste Lemoyne sur BFMTV.
Pouvoir quitter sa chambre d'étudiant parisien pendant quinze jours et retrouver ses proches dans le Nord, pour Hugo, c'est un soulagement : "Ça fait du bien de souffler et de partir ailleurs, de changer d’air et de penser à autre chose", confie-t-il au micro de RMC. "Voir nos amis et nos familles, c’est nécessaire. On n'en peut plus, c’est trop difficile", raconte Sarah, avant d’évoquer une "détresse psychologique".
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En cas de flambée épidémique, le pays sera reconfiné
Si les déplacements entre régions restent donc autorisés pour partir en vacances, les remontées mécaniques restent cependant à l'arrêt.
Mais le gouvernement prévient: en cas de flambée épidémique, le pays sera reconfiné, et les Français devront rentrer chez eux. Si la situation sanitaire se dégrade, "on laissera le temps à chacun de se réorganiser ou de rentrer chez soi", glisse un conseiller du Premier ministre. En revanche, les voyages à l'étranger resteront bien interdits sauf motif impérieux.
L’autorisation de partir en vacances interroge les professionnels de santé. "Quand vous permettez des déplacements importants, il y a plus de diffusion du virus. Dans l’état actuel des services de réanimation, un évènement qui viendrait augmenter mécaniquement le nombre de malades en réanimation serait un problème", estime Stéphane Gaudry, professeur de médecine.
Pour les vacances de Noël, les spécialistes alertaient déjà sur un risque de flambée, qui n'a pas eu lieu. L’exécutif espère qu'il en sera de même ce mois-ci. Par ailleurs, un nouveau Conseil de défense sanitaire aura lieu mercredi, à l'Elysée.
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