Des dirigeants de La France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, visés par une enquête pour "abus de confiance"

Jean-Luc Mélenchon s'est dit "estomaqué".
Une enquête préliminaire a été ouverte le 14 mai pour "abus de confiance" visant "plusieurs dirigeants de l'association La France insoumise", a annoncé le parquet de Paris.
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi une "nouvelle instrumentalisation de la justice" après cette révélation du Canard enchaîné. Se disant "estomaqué", Jean-Luc Mélenchon affirme que "les dommages et intérêts relèvent du civil" et "peuvent donc être réglés par un tiers", en l'occurrence le mouvement LFI.
L'enquête préliminaire, confiée à la Brigade financière, ouverte le 14 mai vise, selon des sources concordantes, à vérifier les "conditions dans lesquelles les dirigeants de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon, se sont acquittés des amendes et des dommages et intérêts auxquels ils ont été condamnés" en décembre 2019 dans l'affaire de la perquisition houleuse au siège de LFI l'année précédente.
Selon le Canard enchaîné, c'est spécifiquement le paiement de "26.500 euros de préjudice moral aux forces de l'ordre" par cinq responsables de LFI qui fait l'objet de vérifications car ces versements "ont été réglés avec le chéquier de La France insoumise". La question est donc de savoir si ces dommages et intérêts ont bien été payés par la France insoumise mais aussi de savoir si de l'argent public a été utilisé dans ce règlement.
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