Les dessous de l'actu du 17/10
Néonatalité : Manifestation pour l'allaitement public
L'Organisation mondiale de la santé recommande l'allaitement maternel au moins jusqu'à l'âge de 6 mois. Des centaines de mamans d'une cinquantaine de villes québécoises ont voulu dire qu'elles étaient d'accord avec cette recommandation, samedi, à l'occasion de la fête de l'allaitement. Cette journée de promotion était aussi soulignée dans plusieurs autres villes d'Amérique du Nord.
À Montréal, 515 bébés présents au Palais des congrès avec leur maman ont eu droit simultanément à leur repas, à 11 h pile. Des études montrent que 85 % des bébés québécois sont allaités au début de leur vie, mais que ce pourcentage chute à 3 %, à l'âge de 6 mois. Si les vertus de l'allaitement pour le bébé, notamment pour son système immunitaire, ont été démontrées, des études ont aussi montré un effet bénéfique pour la mère, puisque l'allaitement pourrait réduire les risques de cancers du sein et des ovaires.
Des mesures d'encouragement à Québec
La direction de la santé publique de la Capitale-Nationale demande la collaboration des commerces et des municipalités pour faciliter l'allaitement dans les lieux publics pour les nouvelles mamans. Plusieurs partenaires de la région, dont les Rôtisseries Saint-Hubert et l'Université Laval, ont d'ailleurs décidé de s'associer à la direction de la santé publique de Québec pour encourager les mères à allaiter leur nouveau-né dans les lieux publics. La direction de la santé publique soutient que beaucoup de femmes se découragent en raison de l'environnement parfois non favorable à l'allaitement dans les espaces publics.
« Nous, ce qu'on veut, c'est que tous les commerces puissent accueillir correctement les mères, en leur offrant une chaise, en disant "oui, c'est correct". À ce moment-là, les mères vont pouvoir continuer à allaiter », affirme François Desbiens, directeur de la santé publique pour la Capitale-Nationale. Dans la région de Québec, quatre femmes sur dix allaitent leur bébé jusqu'à l'âge de six mois. La direction régionale de la santé publique souhaite voir ce nombre grimper à 60 %.
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