Deux groupes de "gilets jaunes" en viennent aux mains lors d'une réunion

Un groupe de "gilets jaunes" avaient organisé une réunion avec des élus locaux, en Haute-Vienne. Un autre mouvement de gilets jaunes, non-convié, a tenté de se rendre sur les lieux. Refoulés, la tension est montée avant que plusieurs en viennent aux mains.
Des gilets jaunes en sont venus aux mains avec d’autres "gilets jaunes" mardi soir dans la Haute-Vienne. Une rencontre entre des gilets jaunes et des élus locaux de la Haute-Vienne avait été organisée par le "collectif citoyens 87", dans un restaurant de Saint-Just-le-Martel, près de Limoge. Une quinzaine d’élus locaux issus de différents partis étaient présents.
La situation a dégénéré vers 20H00, lorsque des "gilets jaunes" appartenant à d'autres mouvements, non conviés, ont tenté de pénétrer dans la salle mais ont été refoulés par des vigiles prévus pour l'occasion. Un des organisateurs de la réunion est venu à leur rencontre, et une discussion animée s'en est suivie, puis quelques coups.
Coup de casque de moto
Un protagoniste a pris un coup de casque de moto sur la tête par un motard qui, peu auparavant, avait lui-même été frappé à terre. Le groupe extérieur d'une dizaine de personnes a finalement quitté les lieux. Des gendarmes, prévenus, sont intervenus pour éviter un nouveau débordement.
Peu avant 21H00, les invités ont été conviés à partir par Pierre Buonocore, l'un des organisateurs, selon lequel "des bandes appellent au rassemblement en ce moment. Il vaut mieux s'en aller". Dans l'autre groupe, un membre de "gilets jaunes unis 87", témoin des faits et qui a assuré "condamner toute forme de violence", a pour sa part affirmé qu'on "voulait seulement savoir en quel nom ils organisaient cette réunion".
"Ces gens-là ne sont pas représentatifs du mouvement, ils n'ont aucune légitimité. Ils se disent apolitiques et organisent des réunions avec des politiques. C'est évident que ça allait finir comme ça", a-t-il ajouté.
Un autre groupe, absent à la réunion, a "regretté qu'on en soit arrivé là. Je ne cautionne pas cette violence qui tourne en ridicule le mouvement. Ce qu'on leur reproche, c'est d'organiser des événements comme ça sans prévenir les autres", a commenté Valérie Bathias, du groupe "87 Colère".
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