Chez Bourdin le 14 octobre

Ce lundi, Jean-Jacques Bourdin recevait Catherine Delzers, battue à Brignoles face au FN. S. Ghali et P. Mennucci sont revenus sur la primaire PS à Marseille. D. Rondeau a réagi aux récents drames migratoires. 8h35 : NKM.
9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !
A 8h35, Jean-Jacques Bourdin reçoit Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste l'UMP pour les municipales à Paris, qui vient de présenter ses chefs de file dans les différents arrondissements. 8h25 : Le parti pris d'Hervé GattegnoDaniel Rondeau, ex-ambassadeur de France à l'Unesco et à Malte
Vendredi, un nouveau bateau de migrants a chaviré près de Malte, faisant des dizaines de victimes, en majorité des Syriens. Au total, au moins 405 personnes sont mortes ces dix derniers jours dans le détroit de Sicile, et la marine italienne a encore porté secours dimanche aux 400 occupants d'un bateau en perdition au sud de Lampedusa. Pour Daniel Rondeau, un quart des migrants meurent en mer, et le phénomène va s’amplifier avec la crise en Lybie, les guerres et les famines.
Faut-il regretter Khadafi, comme le dit un sénateur UMP, car il contrôlait les migrants à la porte de l’Europe ?
8h22 - Daniel Rondeau : « Ce despote a été balayé avec des conséquences diverses. L’histoire avance, nous avons cette situation, personne n’a anticipé ces flux. Nous avons fermé les yeux pendant des années. Les cargos s’écartent des routes pour ne pas croiser de barques en perdition, car ils connaissent les routes. Nous naviguons dans cette mer depuis mille ans, les pays riverains ont des responsabilités. Est-ce qu’on laisse la Méditerranée rester un cimetière ? ».
La situation va-t-elle empirer avec les tensions en Libye ?
8h18 - Daniel Rondeau : « Il y a la première épreuve de la traversée du Sahara, ensuite ils arrivent sur le rivage libyen. Khadafi jouait avec nous, quand il voulait faire pression, il laissait partir des immigrés. Parfois, il ralentissait le flux. On est dans une somalisation de la Libye, ça ne peut qu’accentuer la pression. Les gens ne peuvent pas vivre dans une situation de famine et de guerre. Les gens sont prêts à mourir plutôt que de voir leur famille décimée par des milices ou mourir de faim ».
8h12 - Daniel Rondeau : « Ce qu’on voit, c’est la partie émergée de l’iceberg. Un quart de ceux qui partent n’arrivent jamais. C’est une tragédie silencieuse, cette tragédie m’a accompagné en permanence, pas un mois sans une arrivée, un drame. La plupart du temps, les bateaux qui arrivent sont soit des barques, soit des bateaux qui peuvent contenir 40 personnes et en contiennent 80 à 100. On les pousse du large de la Libye, et on leur donne un téléphone portable et une boussole. Ce sont les damnés de la mer. Les passeurs ne sont même pas à bord. Même en été, la moindre vague les fait chavirer. Il y a eu énormément de morts sans que nous le sachions ».
7h50 : Les coulisses de l’économie, avec Jean-Marc Daniel : Tabac, contrebande et hausse des prixSamia Ghali et Patrick Mennucci, élus de Marseille
Samia Ghali, sénatrice-maire (PS) des 15ème et 16ème arrondissements de Marseille et Patrick Mennucci, député (PS) des Bouches-du-Rhône, et maire du 1er et 7eme arrondissement de Marseille, s’affrontaient dimanche à Marseille à la primaire PS pour les municipales. Ils ont tous les deux remporté le plus de voix, Samia Ghali créant la surprise en arrivant en tête. En face, il y avait, entre autres, la ministre Marie-Arlette Carlotti qui dénonce le « clientélisme » et une organisation « paramilitaire ». Sami Ghali est aussi accusée d’avoir affrété des bus pour faire venir des votants depuis les quartiers nord.
Quelle différence avec Samia Ghalli ?
7h48 - Patrick Mennucci : « J’ai un programme écrit depuis des mois qui n’est pas fait de slogans. J’évite de limiter les choses à une phrase ou une expression ».
Samia Ghalli soutenue par Guérini, empêtré dans des affaires judiciaires ?
7h48 - Patrick Mennucci : « Les Marseillais savent que je ne suis pas soutenu par Jean-Noël Guérini. Je crois que ça se voit dans les résultats. Le problème, c’est qu’est-ce qu’on propose pour Marseille. Je ne voudrais pas que cette élection soit une rupture de plus entre le nord et le sud de la ville ».
Sur les accusations de Marie-Arlette Carlotti contre Samia Ghali
7h47 - Patrick Mennucci : « Mon premier souci est le rassemblement. Nous allons avoir une semaine de discussions ».
7h45 - Samia Ghali : « J’ai gagné parce que j’ai fait une campagne de terrain, j’ai parlé aux Marseillais. J’ai toujours dit que je serai derrière le gagnant ou la gagnante. Je suis une bonne gagnante, je serai une bonne perdante ».
Une organisation paramilitaire, comme dénonce Marie-Arlette Carlotti
7h45 - Samia Ghali : « Quand on est ministre de la République, elle devrait plutôt se demander pourquoi les Marseillais l’ont sanctionné, et si elle doit rester au gouvernement ».
Des bus ont-ils été affrétés pour aller voter Sami Ghalli sans payer la cotisation d’un euro ?
7h42 - Samia Ghali : « C’est faux. Personne ne peut dire que j’ai donné un euro à quelqu’un pour voter. S’il y avait eu quelque chose de sérieux, la haute autorité aurait été saisie. Elle a validé les résultats. J’assume les mini-bus, nous avons fait du covoiturage, c’est dans les comptes de campagne de la primaire ».
7h25 : Les coulisses de la politique avec Véronique Jacquier : Brignoles : la droite divisée, la gauche affoléeCatherine Delzers, candidate UMP battue à Brignoles
Dimanche, le candidat du Front national, Laurent Lopez, a remporté l'élection cantonale partielle de Brignoles dans le Var avec 53,9% des voix face à l’UMP Catherine Delzers. Le taux de participation a atteint 45,26% contre 33,4% dimanche dernier. L’appel au Front républicain, lancé par la gauche après sa défaite au premier tour, n’aura pas suffi. Pour la droite, c’est la faute à la gestion de la ville par la gauche, alors que la gauche rappelle avoir appelé à voter UMP.
-> Municipales, européennes : le FN, premier parti de France ?
7h14 - Catherine Delzers : « Nous n’avons eu qu’une semaine pour faire comprendre aux électeurs que c’est une tromperie. Nous étions dans une élection cantonale, et on ne nous a parlé que de QG, d’armées, les marchés ont été envahis par des personnes que nous ne connaissions pas. Il y a un comportement d’intimidation insidieuse, je préviens les Français, je crains tous les excès. Il faut que les électeurs qui ont choisi en toute confiance sachent qu'il n’aura pas la réponse à toutes les questions ».
7h13 - Catherine Delzers : « On sait très bien que le FN n’a pas de pratique en matière d’économie ».
7h13 - Catherine Delzers : « On peut déplorer que l’appel n’ait pas été suffisant au regard de l’enjeu. Je suis soucieuse pour le canton, les habitants qui mettent beaucoup d’espoir dans cette candidature ».
7h12 - Catherine Delzers : « C’était la tactique du Front national. Ils se sont attaqués au maillon faible ».
7h10 - Catherine Delzers : « C’était une élection qui est arrivée au mauvais moment, juste avant les municipales. Le FN a orchestré une élection de toutes pièces pour pouvoir gravir une marche. Sur place, les Brignolais ont été choqués par la manière invasive, voire la tromperie, de certaines postures. Les dossiers, au cours de la campagne, une petite campagne cantonale, n’ont jamais été évoqués sur le fond. On est venu surfer sur le ras-le-bol des Français et l’absence de réponse des QG nationaux ».
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