ET SI NOUS DEVENIONS PLUS GENTIL ?
La gentillesse n’a pas bonne presse, d’ailleurs lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il est gentil, on a souvent tendance à penser qu’il est un peu mou, naïf, voire carrément bête.
Or, cette semaine, grâce à Emmanuel JAFFELIN, je me suis surprise à redécouvrir cette qualité qui me semblait un peu désuète. Et oui, à force d’entendre parler de la crise, de tous ces gens qui doivent se défendre pour survivre, on finirait par penser qu’être gentil serait un aveu de faiblesse.
Or, Emmanuel, philosophe de surcroît, n’oppose pas la méchanceté à la gentillesse mais pour lui, l’inverse serait le cynisme. Et ma foi, je dois bien reconnaître que les puissants font souvent preuve de cynisme.
Je ne suis pas très confiante en l’avenir de l’Europe, du moins sur le plan économique. Mais peut-être qu’en remettant la gentillesse au goût du jour nous pourrions au moins vivre un peu plus en harmonie les uns avec les autres.
Après tout, si on s’en réfère au dictionnaire, être gentil, c’est être charmant, agréable pour autrui. Et si l’on considère les choses sous l’angle du couple, qui n’a pas envie d’être délicat vis-à-vis de son partenaire ? N’est-ce pas le meilleur moyen d’éviter les conflits tellement nuisibles pour la pérennité de la relation ?
Pourquoi alors avons-nous tellement dénigré la gentillesse ? Sans doute parce que nous ne savons plus nous détendre. Mais à force d’être sur nos gardes, toujours prêt à nous défendre de tout et tout particulièrement des autres, nous risquons fort de passer à côté de l’un des éléments essentiels du bonheur : le lien aux autres. Alors soyons aimable. Tenez pour info, la journée de la gentillesse aura lieu le 13 novembre.
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