Fabius sur l'affaire "Closer": "La vie privée, c'est la vie privée"

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a apporté son soutien appuyé, lundi matin sur RMC et BFMTV, à François Hollande, à la veille de sa grande conférence de presse.
Affaire Closer, conférence de presse de François Hollande, Syrie : le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius était l'invité, ce lundi matin, de RMC et BFMTV. Voici ce qu'il fallait retenir de son interview :
Le soutien : "Hollande annoncera le cap, définira les moyens"
Lors de sa conférence de presse de mardi, François Hollande aura à coeur de "redire le cap, et de définir les moyens", a estimé Laurent Fabius, qualifiant le chef de l'Etat de "président réformiste". Le ministre français des Affaires étrangères avait déjà apporté dans une interview publiée vendredi par Les Echos un soutien appuyé à la proposition de "pacte de responsabilité" faite aux entreprises par François Hollande. Ce pacte, expliqué le 31 décembre par le président, est fondé sur l'idée d'alléger les charges sur le travail et les contraintes des entreprises, avec, en contrepartie, plus d'embauches et plus de dialogue social. François Hollande devrait détailler ce pacte ce mardi.
Le tacle : "Moi journaliste, je ne poserais pas la question" sur l'affaire "Closer"
François Hollande doit-il s'exprimer sur les récentes révélations du magazine Closer ? "C'est sa décision. Je n'ai pas de commentaire à faire sur ce sujet", a indiqué Laurent Fabius. "Je considère - je suis un peu vieux-jeu - que la vie privée, c'est la vie privée", a-t-il martelé avant de préciser : "Nous ne sommes pas à la même époque que François Mitterrand. Il y a une curiosité plus aigüe". S'il était journaliste, poserait-il une question sur cette affaire lors de la conférence de presse du chef de l'Etat ? "Je ne pense pas, non", a répondu Laurent Fabius.
La précision: "Nous souhaitons vivement que Genève 2 ait lieu"
Le chef de la diplomatie française a, par ailleurs, rappelé la position de la France sur la Syrie. "Nous souhaitons vivement que Genève 2 ait lieu, mais la décision n'est pas acquise. Bachar al-Assad et les terroristes font tout pour ne pas négocier". La conférence internationale de paix en Syrie, dite Genève 2, est prévue dans dix jours en Suisse.
Votre opinion