Faible mobilisation pour la "marée populaire": "On n'est pas du genre à mettre un genou à terre"

Benoît Hamon (Génération.s) a participé aux "marées populaires" qui ont réuni moins de monde que prévu samedi. L'ancien candidat du PS ne désespère pas et assure que la mobilisation contre la politique d'Emmanuel Macron se poursuit.
Une petite phrase ironique qui ne plaira pas aux participants des nombreuses manifestations qui se sont tenues un peu partout en France samedi. La "marée populaire" promise pour samedi par Jean-Luc Mélenchon avait "un petit coefficient de marée", selon le Premier ministre Edouard Philippe, épinglant ceux qui "essayent" de "rejouer dans la rue ce qu'ils ont perdu dans les urnes".
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi dans toute la France à l'appel inédit d'une soixantaine d'organisations pour une "marée populaire" contre la politique d'Emmanuel Macron. Mais le chiffre de la mobilisation a été inférieur à celui de la Fête à Macron qui s'est déroulée début mai.
"On n'est pas du genre à mettre un genou à terre"
Avec 190 rassemblements, ce qui se voulait une "super fête à Macron", selon la formule de Jean-Luc Mélenchon, a rassemblé 93.315 manifestants à travers le pays, selon le ministère de l'Intérieur, les organisateurs annonçant entre 250.000 (CGT) et 280.000 personnes (Attac). C'est un peu moins que prévu. Mais Benoît Hamon, leader du mouvement Génération.s et ancien candidat du PS à la présidentielle assure que la bataille n'est pas terminée.
"L'unité elle est réussie, il faut maintenant qu'elle dure et qu'elle ne soit pas factice et je ne crois pas qu'elle l'ait été. Lundi, on va voir sous quelle forme on va s'engager à nouveau et je peux vous assurer qu'il y aura d'autres rendez-vous. On n'est pas du genre à mettre un genou à terre car la mobilisation n'a pas atteint le chiffre de 100 000. Des dizaines de milliers c'est déjà bien."