Le fil d'Ariane du 14/06 :
Les pingouins sont-ils des pervers sexuels?
Une étude réalisée dans les années 1910 et retrouvée au Museum d'histoire naturelle de Londres, fait état des moeurs salaces des pingouins d'Adélie.
Torride, la vie sexuelle des pingouins! Voire particulièrement glauque. Une étude dissimulée depuis 50 ans, sur la dépravation sexuelle des pingouins d'Adélie vient d'être publiée par le Museum d'histoire naturelle de Londres, révèle ce lundi le Guardian.
Pendant l'été 1911, alors qu'il observait le cycle de reproduction de ces animaux à Cap Adare, le scientifique George Murray Levick a été effrayé par la libido exacerbée de ces oiseaux.
Des mâles soulageant leur libido avec des femelles mortes, des poussins abusés puis parfois tués par des gangs de jeunes pingouins, des rapports en "public" entre mâles...
Selon les biologistes du musée, l'indécence des pingouins aurait une explication cyclique. En effet, leur période de reproduction ne durant que quelques semaines, les jeunes adultes, inexpérimentés, seraient pris de panique à l'idée de ne pas réussir à s'accoupler.
C'est pourquoi, ils transformeraient la saison des amours en orgie licencieuse.
Mais dans l'Angleterre du début du siècle, la décence l'emporte sur les explications scientifiques. Hors de question pour lui de publier cette partie de ses découvertes. Pire, le scientifique, choqué par les pratiques sexuelles de ces animaux, s'autocensure en rédigeant son étude en grec pour la rendre inaccessible au lecteur.
Des dizaines d'années de débauche plus tard, Douglas Russel, conservateur du département d'ornithologie, a mis la main sur cette stupéfiante étude, cachée par le Museum d'histoire naturelle de Londres. Et a exposé au grand jour le film X de la vie des pingouins.
Toscani photographe très « sexe »
L'année dernière, le photographe Oliviero Toscani sortait un calendrier provocateur, où chaque mois de l'année était orné d'un pubis féminin. Il n'en fallait pas tant pour susciter l'indignation au sein de groupes féministes.
Un an plus tard, voici que notre homme, adepte des campagnes à scandales, à l'instar de celles qu'il a illustrées pour Benetton, leur adresse une réponse personnalisée tout en images.
Ce jeudi, Oliviero Toscani a présenté sa nouvelle création au Nonfinito Palais, le musée national d'anthropologie et d'ethnologie de Florence. Réalisé pour le compte de la marque de cuir Vera Pelle, un groupe de tanneurs qui n'utilise que des colorants naturels extraits de plantes, ce calendrier publicitaire est composé de douze clichés de pubis…masculins.
12 pénis sont ainsi mis à l'honneur, afin de dédramatiser la sexualité, de promouvoir la naturalité des organes génitaux tout en contredisant les attaques féministes. Et il semble qu'il y en ait pour tous les goûts !
Le calendrier est disponible en édition limitée sur la toile pour la modique somme de 500 euros. Un poil trop cher pour un objet qu'on ne risque pas d'accrocher dans sa cuisine…
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