Le fil d'Ariane du 29/12
Une mère séparée de son fils car elle l'aime trop
Jugée « trop fusionnelle », une maman s’est vu retirer son enfant, dans un petit village du Lot. Son fils Lorenzo, âgé de 3 ans, a été placé en foyer d'accueil durant six mois.
La justice reproche à la maman une relation « trop fusionnelle » avec l’enfant. D’après le juge pour enfants de Cahors, cela ferait obstacle au développement du petit garçon.
Depuis, Odile Trivis est partie en guerre pour récupérer son fils ; elle a fait appel du jugement et a rendez-vous avec le juge le 16 janvier prochain.
Révoltée, Claudine, la sœur d’Odile, revient sur les termes du jugement : « ils disent qu’elle est trop fusionnelle, trop proche de lui, qu’elle le laissera faire tout ce qu’il veut, cède à tous ses caprices… et que ça l’empêche de grandir. Au contraire, le petit est vraiment dégourdi et intelligent. »
Lorenzo a été placé dans une famille d’accueil, éloigné de plusieurs kilomètres de sa maman. Il a dû brutalement changer d’école.
Pourquoi cette mesure de placement ? Parce qu’Odile a eu un parcours atypique, semé d’embuches: outre sa relation difficile avec le père de l’enfant, Odile assume seule sa grossesse, quand un cancer la frappe de plein fouet.
Elle souffre et doit faire de la chimiothérapie. Les médecins accélèrent alors l’accouchement. Quand Lorenzo vient au monde, c’est pour lui que sa mère trouve la force de vaincre la maladie.
Mais entre les couches pour bébé, les rendez-vous à l’hôpital, Odile ne travaille pas, perd son logement, se retrouve dans une caravane et se renferme sur son fils. Les services sociaux interviennent.
Elle a 6 mois pour remonter la pente. C’est chose faite, affirme son avocat, Maître Phillipe Merchadier : « On lui demandait : un logement, amener l’enfant à l’école et cesser de le traiter comme un nourrisson. C’est exactement ce qu’elle a fait. »
Il souligne également le caractère disproportionné de cette « décision plutôt rare. En France, les placements d’enfants, c’est dans des contextes beaucoup plus glauques, tristes : violences conjugales, pédophilie…
Annulation de mariage
Un couple franco-chinois d'une trentaine d'années, a vu son mariage annulé quelques jours avant la cérémonie en raison d'un article de loi de 1803 avancé par les parents du jeune homme !
En effet, l’article 173 du code civil datant de l'époque napoléonienne stipule que "le père, la mère, et, à défaut de père et de mère, les aïeuls et aïeules peuvent former opposition au mariage de leurs enfants et descendants, même majeurs".
"Lorsque nous avons eu la visite de l'huissier, nous avons halluciné. On s'est vite rendu compte que notre mariage, prévu cinq jours plus tard, était fichu".
Le couple, qui a saisi le tribunal de grande instance (TGI), vient d'obtenir un avis favorable pour la levée de cet obstacle judiciaire, "aucun motif objectif permettant de justifier cette décision n'ayant été relevé", a précisé le parquet.
Après avoir accusé Mandy de se marier avec son fils pour obtenir des papiers, la mère du marié l’accuse désormais d'être une espionne au service du gouvernement chinois !
Les parents, qui n'ont pas désiré s'exprimer, disposent d'un mois pour faire appel.
L’amour, les rondes et le chocolat
Voici une idée de lancement de livre plutôt originale…la librairie La Musardine vous invite à déguster des chocolats jeudi 13 janvier, pour la sortie du livre « Osez l'amour des rondes » : vous pourrez également rencontrer son auteur, Marlène Schiappa, et faites dédicacer votre volume.
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