Gouverner, est-ce une question de sexe ? Le billet d'humeur de Brigitte Lahaie

Gouverner, est-ce une question de sexe ?
Malgré la loi sur la parité, il semble bien que suite aux élections départementales, les postes importants aient été une fois de plus attribués aux hommes. Personnellement, je ne suis pas forcément pour la parité mais plutôt pour que les meilleurs nous gouvernent.
D’ailleurs, un politique doit avoir des qualités de dirigeant et surtout de visionnaire, c’est ce qui qui devrait compter. Certains hommes savent se montrer terriblement humanistes tandis que certaines femmes se montrent très cruelles.
Durant ces quinze jours électoraux, j’ai mené ma petite enquête et j’ai entendu des arguments totalement stéréotypés. A croire, parfois, que si nous avions une femme comme présidente de la république, cela changerait la face du monde. Pour les uns, ce serait un monde meilleur, pour d’autres, ce serait carrément la bérézina !
Ce n’est évidemment pas aussi simple que cela mais en revanche, sur le plan symbolique, un homme ou une femme, ce n’est pas tout à fait la même chose. L’homme représentant l’autorité mais aussi la protection face à l’ennemi, la femme serait plus protectrice vis-à-vis des difficultés du quotidien. Le premier remettrait la France dans le droit chemin et au travail tandis que la seconde en mère généreuse apporterait du bien être à tous.
Nous avons tous une image particulière qui évidemment repose sur nos repères parentaux. Ne faudrait-il pas en effet voter en tenant compte de nos résistances ou de nos préférences ? Il y a tant de critères qui nous poussent à faire des choix sans même que nous en prenions conscience. Le physique, le ou la partenaire de l’élu en question, un événement récent qui nous aura plu ou déplu. Et surtout les belles promesses qu’ils nous font tous.
J’aurai aimé que les français parviennent à voir les choses avec un prisme plus large. En finir avec nos petits intérêts personnels, notre petit pays face à la mondialisation. Tout est toujours une question de limites, limite de notre pouvoir, limite de nos espoirs. Aucun politique n’a la toute-puissance de réparer le monde et de rendre tout le monde heureux.
Je crois que notre bonheur dépend d’abord de nous et à trop attendre du monde politique nous oublions de nous concentrer sur nos propres capacités …
Rédaction RMC