Grand débat: découvrez le classement des départements qui participent le plus
INFORMATION RMC - 1.100.000 contributions en ligne, 8.715 réunions organisés, le gouvernement se félicite de la mobilisation autour du Grand débat national. Ce sont les Parisiens, les Nordistes et les Rhodaniens qui sont le plus actifs.
Quel département est le plus mobilisé dans le cadre du Grand débat national sensé répondre à la crise des "gilets jaunes"? Pour l'instant 8.715 réunions publiques se sont déjà tenues ou encore à venir, d'ici à la fin du Grand débat, le 15 mars prochain.
Le gouvernement se félicite du succès de l'opération avec des chiffres à l'appui: 1.100.000 contributions sur la plate-forme en ligne, selon le ministre Sébastien Lecornu, chargé de l'animation de ce grand débat national.
Succès dans les zones urbaines
On peut observer de très fortes disparités géographiques dans la participation. Les 3 départements où il y a le plus de réunions publiques sont très urbains: Paris, le Nord et le Rhône (voir classement complet ci-dessous). Les territoires ruraux ont plus de mal à participer.
La Drôme, 19e, est le premier département sans aucune ville de plus de 100.000 habitants. Emmanuel Macron s'y était pourtant rendu, en participant à un "grand débat" à Bourg-de-Péage.
Cantal, Lozère, Corse et les départements d'Outre Mer en bas du classement
Le chef de l'Etat et son gouvernement ont aussi cherché à mobiliser les banlieues, mais on compte seulement 79 réunions publiques pour 1.500.000 en Seine-Saint-Denis.
C'est tout de même deux fois plus de débats que dans le Cantal et en Lozère, qui sont avec la Corse et les départements d'Outre Mer, les territoires les moins impliqués dans ce Grand Débat.
"La France qui s'est mobilisée dans les ronds-points n'était pas exclusivement une France périphérique"
Malgré de fortes disparités géographiques dans la participation au Grand débat, ces chiffres ne montrent pas de fracture territoriale pour Frédéric Gilli, économiste, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions urbaines.
"La France qui s'est mobilisée dans les ronds-points n'était pas exclusivement une France périphérique, elle était beaucoup urbaine également. La France qui se mobilise dans les débats est autant rurale qu'urbaine. La seule partie de la population qui est peut-être à l'écart de tout ça c'est la jeunesse et les banlieues. Ca c'est inquiétant. On ne pourra pas parler des sujets qui intéressent l'avenir du pays si les jeunes ne sont pas là."
>>> LE CLASSEMENT COMPLET
Votre opinion