Grève : le compte n'est pas bon
Au lendemain de la 2e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l'Elysée et les syndicats réussissent l'exploit de tous deux crier victoire.
Le motif de leur satisfaction : le nombre de grévistes, qui évidemment diffère selon le camp.
A Paris, là où la police a vu 65 000 manifestants, les syndicats en ont vu 300 000 (près de 5 fois plus).
A Bordeaux et à Toulouse, les syndicats ont vu 4 fois plus de manifestants que les policiers.
Marseille détient la palme : la police a compté 22 000 manifestants tandis que les syndicats 220 000, soit 10 fois plus.
Le jeu de dupes atteint son paroxysme avec la communication du nombre total de manifestants : 3M selon la CGT, moins d'un million selon la police.
On renvoie tout le monde à l'école ?