Guaino sur Copé : "Cette histoire profite à ceux qui n'aiment pas l'UMP"

H.Guaino était l'invité d'A. de Malherbe ce vendredi sur RMC et BFMTV. Le député des Yvelines est évidemment revenu sur les accusations du Point à l'encontre de JF. Copé. "Ça sert à ses ennemis", explique Guaino.
Ce vendredi matin sur RMC et BFMTV, Henri Guaino est revenu sur la polémique autour des accusations du Point visant un éventuel favoritisme de Jean-François Copé envers une société de communication dirigée par deux de ses proches et qui aurait surfacturé des prestations à l'UMP lors de la campagne présidentielle de 2012. "On peut dire que ça profite aux ennemis de JF. Copé, à tous ceux qui n'aiment pas l'UMP. Ca profitera à ceux qui professent tous les jours le "Tous pourris", explique Henri Guaino.
Le député de l'UMP souligne par ailleurs qu'il n'a aucune preuve étayant les propos du Point et qu'il n'a "aucune raison d'avoir des doutes". "Je ne peux pas, je ne veux pas, croire que ce soit vrai", a-t-il dit. "Je n'ai trouvé aucune preuves, beaucoup d'hypothèses, beaucoup de soupçons", affirme celui pour qui il "n'est pas honteux" de faire "travailler ses amis" pour de tels montants.
"Si cela s'avérait vrai, ce serait évidemment désastreux, notamment par rapport aux sympathisants, aux militants à qui on a demandé 11 millions d'euros pour régler les frais de campagne. Je pense que ce matin, ils ont pour beaucoup d'entre eux, soit de la colère soit de l'amertume. De la colère pour ceux qui considèrent que cette accusation est sans fondement et de l'amertume pour ceux chez lesquels elle laisse un doute".
Le député de l'UMP souligne par ailleurs qu'il n'a aucune preuve étayant les propos du Point et qu'il n'a "aucune raison d'avoir des doutes". "Je ne peux pas, je ne veux pas, croire que ce soit vrai", a-t-il dit. "Je n'ai trouvé aucune preuves, beaucoup d'hypothèses, beaucoup de soupçons", affirme celui pour qui il "n'est pas honteux" de faire "travailler ses amis" pour de tels montants.
"Si cela s'avérait vrai, ce serait évidemment désastreux, notamment par rapport aux sympathisants, aux militants à qui on a demandé 11 millions d'euros pour régler les frais de campagne. Je pense que ce matin, ils ont pour beaucoup d'entre eux, soit de la colère soit de l'amertume. De la colère pour ceux qui considèrent que cette accusation est sans fondement et de l'amertume pour ceux chez lesquels elle laisse un doute".
Sur Nicolas Sarkozy
"L'UMP a du mal à se défaire de Nicolas Sarkozy", a estimé Henri Guaino son ancien conseiller. Et si l'ancien président de la République, qui rencontre Angela Merkel à Berlin ce vendredi, n'a rien dit sur un éventuel retour en politique, son ex-plume a son avis: "C'est une des solutions qui s'offrent à l'UMP, explique-t-il mais ce sont les circonstances, les besoins du pays qui décideront. Quand on a été président de la République on ne revient pas aider son parti, on revient aider son pays".
Selon Henri Guaino, "Nicolas Sarkozy a laissé un vide" à l'UMP qui "manque désormais de leadership". "L'UMP a du mal à débattre et à confronter ses idées", a encore dit le député.