Guest du 09/04: Elisabeth Brami

Elisabeth Brami, psychologue clinicienne et auteur de "Dolto, l'art d'être parent, l'éducation, la parole, les limites", éd. Albin Michel
Elisabeth Brami est née à Varsovie. Après des études supérieures de lettres et de sciences humaines, elle devient psychologue. Elle exerce ce métier depuis 1974, dans un Hôpital de Jour pour adolescents de la région parisienne. Mariée et mère de trois enfants, elle devient "auteur jeunesse" en 1990 et est alors publiée chez Bordas. Depuis cette date, elle n'a cessé d'écrire et certaines de ses oeuvres ont été traduites aux Etats-Unis, en Allemagne et au Japon. Elisabeth Brami est adhérente à la charte des auteurs et illustrateurs de jeunesse et participe à des animations et ateliers d'écriture.
Françoise Dolto défendait la cause des enfants et la cause des adolescents, mais cela n’allait pas sans défendre la cause des parents. À la relecture de ses textes les plus concrets, Elisabeth Brami et Patrick Delaroche, tous deux spécialistes de terrain, ont voulu la situer dans la lignée des grands penseurs de l’éducation et montrer combien elle insista sur le retour au bon sens, sur le respect mutuel, la confiance et l’apprentissage précoce des limites en matière d’éducation.
Ils abordent ici les problèmes quotidiens en vue de soutenir dans leur tâche délicate les adultes trop souvent démunis. Car, contrairement aux idées reçues, on ne trouve dans les principes de Françoise Dolto ni laxisme, ni laisser-aller, ni culpabilisation des parents, mais des règles de vie fondatrices qui s’opposent au dressage à l’ancienne. Humaniser le petit d’homme – personne à part entière en devenir – c’est le nourrir au « lait du langage », écouter son désir, sa souffrance, lui signifier la loi et doser sa frustration avec autorité mais sans autoritarisme. « Médecin d’éducation », Françoise Dolto souhaitait inculquer aux parents l’art d’« éduquer avec des mots ».
Réentendre sa voix est toujours une occasion pour chacun de repenser son rôle, de reprendre sa place respective (et respectueuse) au fil des générations. Et de le faire en confiance.
Françoise Dolto défendait la cause des enfants et la cause des adolescents, mais cela n’allait pas sans défendre la cause des parents. À la relecture de ses textes les plus concrets, Elisabeth Brami et Patrick Delaroche, tous deux spécialistes de terrain, ont voulu la situer dans la lignée des grands penseurs de l’éducation et montrer combien elle insista sur le retour au bon sens, sur le respect mutuel, la confiance et l’apprentissage précoce des limites en matière d’éducation.Ils abordent ici les problèmes quotidiens en vue de soutenir dans leur tâche délicate les adultes trop souvent démunis. Car, contrairement aux idées reçues, on ne trouve dans les principes de Françoise Dolto ni laxisme, ni laisser-aller, ni culpabilisation des parents, mais des règles de vie fondatrices qui s’opposent au dressage à l’ancienne. Humaniser le petit d’homme – personne à part entière en devenir – c’est le nourrir au « lait du langage », écouter son désir, sa souffrance, lui signifier la loi et doser sa frustration avec autorité mais sans autoritarisme. « Médecin d’éducation », Françoise Dolto souhaitait inculquer aux parents l’art d’« éduquer avec des mots ».Réentendre sa voix est toujours une occasion pour chacun de repenser son rôle, de reprendre sa place respective (et respectueuse) au fil des générations. Et de le faire en confiance.
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