Herblay: "L'agression était ignoble, violente... On a un sentiment de révolte" dénonce le porte-parole de la Police nationale sur RMC

Face à Apolline de Malherbe, Michel Lavaud, porte-parole de la Police nationale, donne également des nouvelles des deux fonctionnaires blessés lors de cette attaque.
La colère froide. Au lendemain de l'agression de deux policiers en mission de surveillance, grièvement blessés par balles par trois individus qui leur ont volé leurs armes mercredi soir à Herblay, dans le Val-d'Oise,
Michel Lavaud, porte-parole de la Police nationale, a donné quelques précisions sur RMC quant à l'état de santé deux fonctionnaires: "Le premier collègue qui était sévèrement blessé va mieux. Il nous semble sorti d'affaire. Notre collègue, plus gravement blessé, est toujours dans un état critique. Nous sommes toujours inquiets" a-t-il indiqué.
L'un des policiers, touché par quatre balles, se trouve toujours entre la vie et la mort, ce vendredi. Plus légèrement touché, le second policier a, lui, été atteint de deux balles. Membres de la police judiciaire de Cergy-Pontoise, les deux victimes, âgées de 30 et 45 ans, "ont été prises par surprise" alors qu'elles "se trouvaient en surveillance dans une zone industrielle d'Herblay", a précisé le parquet de Pontoise dans un communiqué.
Alors que Gérald Darmanin a dénoncé un acte d'une "grande sauvagerie" qui a "pris pour cible la République", Michel Lavaud, lui, confie que "la Police nationale est meurtrie, encore ému. Cette agression a été d'une extrême violence. On a un sentiment de révolte".
Selon lui, "La qualité de policiers était connue des agresseurs, au cours de l'agression. Et ça n'a pas empêché l'extrême violence de cette agression. Je rappelle la qualification du parquet: 'tentative de meurtre en bande organisée'. C'est un crime. Et quand vous avez la volonté de tuer, vous êtes d'une extrême violence, l'agression était ignoble, violente. Les deux policiers ont été pris pour cible car ils faisaient leur métier. Ils étaient en mission de repérage, il n'y avait aucune volonté d'interpellation".
"Il y a un sentiment de révolte. Chaque policier sait que le danger est là, qu'il y a une évaluation quotidienne du risque. Ils représentaient des valeurs que certains refusent: la volonté de vivre ensemble dans le respect des lois", avant de promettre: "Nous allons arrêter les agresseurs et les remettre à la justice, même si cela prend du temps".
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