Ils promettent des "actions symboliques fortes": que préparent les policiers en colère?

Ils veulent se faire entendre: les policiers réclament un retour en arrière de la part de Christophe Castaner sur ces dernières déclarations.
Comment se faire entendre? Ce vendredi, pour se faire entendre, ils vont mener des actions de "grande ampleur et inédites" partout en France, préviennent-ils.
A commencer par la capitale: la mobilisation doit commencer vers 10h à Paris. Si le lieu est tenu secret, "pour garder la surprise", confiait sur RMC le secrétaire nationale de la région Ile-de-France du syndicat de police Alliance, à l'origine de l'appel à manifester aujourd'hui, toutefois, on peut s'attendre à des actions autour des Champs-Elysées, dans le quartier de l'Elysée.
Au micro de Jean-Jacques Bourdin, Yvan Assioma souffle: "On ne va pas brûler de voitures, on ne va rien casser du tout et on fera ça dans le respect des règles sanitaires".
D'autres rassemblements sont prévus à travers le pays comme à Carcassonne, Narbonne, Montpellier et Nîmes à partir du milieu de journée. A Bordeaux, un dépôt symbolique de menottes devant le tribunal de grande instance de la ville, aura lieu à 12h30.
Périgueux, Pau, La Rochelle ou Niort verront également des policiers manifester devant les commissariats ou les préfectures. Mobilisation attendue à Lille également.
Les policiers attendent de Christophe Castaner qu'il revienne sur l'interdiction de la technique dite de l'étranglement lors des interpellations et demandent au ministre de l'intérieur de généraliser l'utilisation de pistolets à impulsion électrique dans l'arsenal des forces de l'ordre.
Jeudi soir, après des rencontres entre les syndicats de police et le ministre, des actions "coup de poing" ont eu lieu devant les commissariats partout en France: à Saint-Etienne, Marseille, Nice, Bordeaux ou encore Bobigny. En ligne, devant les préfectures de police, des centaines de policiers. Un part un, ils jettent au sol leurs menottes. Un geste symbolique: "On est présents ici, menottes au sol parce qu’on s’est fait insulter. On se fait insulter par notre ministre de l’Intérieur" confiait un policier sur RMC.
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