Intempéries dans le Sud-Est: 20 personnes portées disparues, un millier de pompiers à leur recherche

Les recherches, parfois complexes, se concentrent autour de missions de reconnaissance depuis les airs en hélicoptère, appuyées par les équipes au sol, et les brigades nautiques.
Le corps d'un homme a été retrouvé dans sa voiture immergée à Saint-Martin-Vésubie, dans les Alpes-Maritimes, portant à au moins quatre le nombre de morts causés par les intempéries meurtrières qui ont frappé le sud-est de la France et le nord de l'Italie vendredi.
Deux jours après ce déluge, les pompiers des Alpes-Maritimes dénombraient toujours huit personnes "disparues", et 12 autres "recherchées" - contre 13 un peu plus tôt dans la soirée, après la découverte dimanche soir d'une personne saine et sauve à Saint-Martin-de-Vésubie. Les personnes portées disparues ont été emportées par les flots devant des témoins.
"Disparition avérée ou supposée"
C'est évidemment la priorité absolue: retrouver les personnes dont la disparition est avérée, c'est à dire celle qui ont été aperçues au moment où elles étaient emportés par les flots. Mais également ces personnes que l'on suppose disparues, c'est à dire dont on est sans nouvelle, mais sans avoir la preuve formelle qu'elles étaient bien dans la zone vendredi soir.
Pour tenter de les retrouver, les secours multiplient les missions de reconnaissance depuis les airs en hélicoptère, appuyés par les équipes au sol, et les brigades nautiques. Côté italien, les autorités ont déjà fait état de trois morts, dont un berger retrouvé, selon les pompiers italiens, en France. Par ailleurs, au moins quatre corps ont été découverts dimanche échoués sur les côtes italiennes, ont annoncé l'agence de presse italienne Ansa et d'autres médias, précisant que les autorités italiennes et françaises cherchaient conjointement à établir leur identité.
Au-delà de cette mission de recherche, les secours doivent également tout faire pour accéder au plus vite aux zones encore totalement isolées. Des équipes de secours sont chargés de déblayer les débris, de tronçonner, d'avancer pas à pas pour rouvrir les axes coupés. Un travail long, difficile, mais essentiel pour venir en aide aux populations sinistrées et les ravitailler.
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