"J'ai subi des pressions de la part du groupe Accor pour me taire !" Bernard Debré
Le 14 mai dernier, Dominique Strauss-Kahn était arrêté à l'aéroport JFK de New-York puis inculpé de tentative d'agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel de Manhattan.
Nombreuses étaient alors les réactions en France pour appeler à la retenue et rappeler le statut de 'présumé innocent' de DSK.
Dans ce flot de sages réactions, celle du député Bernard Debré a bruyamment dénoté : "Ce n'est pas la première fois que DSK se livre à ce genre d'agissements au Sofitel. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années, tout le monde le savait dans l'hôtel".
Invité des Grandes Gueules sur RMC, Bernard Debré est revenu pour la 1ère fois sur ses déclarations pour les maintenir et révélé avoir reçu des menaces du groupe Accor, propriétaire du Sofitel de New York, pour qu'il se taise : "J'ai eu ces infos par l'ami d'enfance d'un de mes collaborateurs qui se trouvait dans l'hôtel. Suite à cela j'ai sur-réagi car j'ai trouvé cette affaire dégueulasse. Le groupe Accor m'a appelé plusieurs fois pour me dire de me taire. J'ai même reçu des menaces de morts ! On n'a pas le droit de dire ce que l'on pense en France."
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