"Je n'en pouvais plus, j'ai aussitôt regretté mon geste", confie le pompier qui a tué le coq Marcel

L'homme qui était excédé par les chants du Coq a reconnu les faits, il a été condamné à 5 mois de prison avec sursis et il a aussi écopé d'une amende de 300 euros et d'une interdiction de port d'arme pendant trois ans.
L'affaire avait fait grand bruit en mai dernier. La mort du coq Marcel. Un habitant de Vinzieux en Ardèche a été condamné lundi à 5 mois de prison avec sursis pour acte de cruauté.
Il avait abattu l'animal dans le jardin de ses voisins en plein confinement avant de l'embrocher sur une barre de fer.
C'est pour son coq, Marcel, que Sébastien Verney est allé jusqu'au tribunal. Un coq que ses enfants adoraient. Un coq selon cet Ardéchois que de plus en plus d'habitants ont du mal à supporter dans nos campagnes.
"Malheureusement, il est compliqué de vivre à la campagne avec des animaux, notamment un coq, qui est pourtant le symbole de notre pays et qui pour personne n’est pas acceptable. Il y a quand même un malaise général par rapport à ces atteintes au patrimoine rural”, indique-t-il.
"Je n'en pouvais plus"
Christophe aussi est Ardéchois. Et pour ce pompier qui a tiré sur le gallinacé, ce conflit entre voisins a simplement dégénéré.
“Je n’en pouvais plus je ne pouvais plus dormir, ce n’était plus possible. J’ai pris ma carabine et je suis allé tirer sur le coq. Je l’ai regretté tout de suite et je le regrette encore. La ruralité, je sais ce que c’est”, affirme-t-il.
Emilie Soubeyran est l'avocate de la Confédération Nationale de Défense de l'Animal. Elle remet l'église, et sa cloche, au centre du village.
“La personne qui va trinquer, c’est ce pauvre coq. Normalement en campagne, notamment en Ardèche, le bruit du coq, on peut l’entendre sans difficulté particulière et sans nuire à qui que ce soit”, assure-t-elle.
L'histoire du coq Marcel ne s'arrête pas là. Une loi pour défendre les bruits et les odeurs de la campagne est en cours de relecture au Sénat.
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