"Je ne comprends pas pourquoi on ligote le peuple comme ça": les larmes de colère de Jacqueline en direct sur RMC
En direct sur RMC, Jacqueline a témoigné de sa détresse face à ce nouveau confinement avec des larmes de colère.
"Autant la première fois ça avait été, mais là..." Jacqueline, auditrice de RMC, a tenu à appeler le 3216 ce vendredi matin pour faire part de sa détresse face à la situation actuelle.
Le ministre de la Santé a reconnu jeudi lors d'une conférence de presse que l'épidémie de coronavirus qui touche la Terre entière en cette année 2020 affecte non seulement la santé physique mais à également des conséquences au niveau de la santé mentale.
"Je ne comprends pas, ce n'est pas justifié ce qu'on fait subir au peuple"
Jacqueline le confirme. Elle témoigne en direct sur RMC qu'elle n'en peut plus, et souffre terriblement face à ce deuxième confinement.
"Cette fois je ne supporte pas le confinement. Là, il n'y a plus d'envie, ne consomme plus, je ne sors quasiment plus. Pour survivre je marche. Je fais 9 kilomètres avec la pression permanente que je vais être contrôlée et prendre 135 euros d'amende alors que j'ai 70 euros de budget pour manger.
Je ne comprends pas, je ne dis pas que la Covid c'est pas grave, mais on nous dit que pour 97% des gens c'est anodin. Pourquoi on fait ça aux populations ? On ne veut plus laisser les gens mourir. Il n'y a plus de jeunes, je ne vois que des vieux quand je marche, j'en fais partie je suis retraitée. Je ne vois que des vieux recroquevillés qui marchent avec le masque. C'est horrible.
J'ai un parcours difficile, j'ai l'habitude de me battre mais là je lâche. Pourquoi Macron fait ça ? Je ne comprends pas, ce n'est pas justifié ce qu'on fait subir au peuple."
"Quand ce sera le moment je partirai, mais je n'ai pas peur. Je ne comprends pas pourquoi on ligote le peuple comme ça"
"Je n'ai pas peur de la maladie. On naît et on meurt à tout âge. J'ai eu deux cancers. Quand ce sera le moment je partirai, mais je n'ai pas peur. Je ne comprends pas pourquoi on ligote le peuple comme ça.
Le fait de sortir avec une autorisation je crois que ça a été le déclencheur des troubles. J'ai dû justifier d'aller prendre l'air sur le bord du lac pendant une heure. On hallucine. C'est une privation de liberté et ça je ne le supporte pas."
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