"Je ne vois pas l'utilité de ces shooting room." Etienne Liebig
Depuis quelques années, nos voisins européens mettent en place des "shooting room", des centres dans lesquels des consommateurs accros aux drogues par voie intraveineuse, peuvent prendre leurs doses dans des conditions d'hygiène optimales, sans risque d'infections graves (hépatite C, B, sida...). Roselyne Bachelot souhaite que la France puisse également bénéficier de la mise en place de "salles de shooting". Ainsi, la ministre de la Santé vient d'annoncer le lancement d'une concertation avec les collectivités locales concernées.
"Je ne vois pas l'utilité de ces shooting room", lance notre éducateur Etienne Liebig, pour qui cette mesure aurait dû être prise il y a de cela vingt ans. Pour lui, Roselyne Bachelot fait une nouvelle fois preuve de démagogie en initiant une réflexion qui n'a plus lieu d'être, les jeunes ne consommant pas d'héroïne aujourd'hui dans notre pays.