"Jusqu'à présent la parole publique de Brice Hortefeux était verrouillée !" Guillaume Roquette
Brice Hortefeux a été relaxé jeudi sur un point de droit par la cour d'appel de Paris qui le rejugeait pour des propos tenus alors qu'il était encore ministre de l'Intérieur. Poursuivi pour injure raciale par le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) à cause de paroles prononcées lors d'une conversation en 2009 avec un militant UMP d'origine maghrébine, l'ami de 30 ans du Président de la République est "blanchi" même si la cour déplore "manque évident de culture".
Grande Gueule d'un jour, le patron de la rédaction de Valeurs Actuelles, Guillaume Roquette, a réagi à cette non-condamnation en condamnant justement une certaine judiciarisation de la parole publique dont les associations antiracistes comme le Mrap ou SOS Racisme seraient la cause. Il regrette ainsi une tendance actuelle qui verrait à la fois la presse et la parole de nos responsables publics de plus en plus baillonnée par le politiquement correct : "On a une parole publique qui est verrouillée ! C'est totalement contre-productif de la liberté d'expression, c'est aux électeurs de trancher du jugement et non au juge car c'est une forme de censure !".
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