L’OL prend une option que Lille laisse filer…
C’était donc la soirée pour se placer et pour montrer que Lyon et Lille étaient bien tombés sur une poule abordable… mais si l’OL a profité de la venue du Dinamo Zagreb pour envisager la suite avec sérénité, le LOSC, de nouveau décevant, a déjà compromis son aventure européenne…
J’ai souvent dit que la phase de poule était plus souvent ennuyeuse que passionnante et qu’elle nous réservait finalement que peu de motifs pour vibrer. On se place, on gagne là où il faut gagner, c’est de la gestion, de l’épicerie, plus ou moins fine…
Après son nul décevant, mais pas handicapant pour la gestion de la boutique, à Amsterdam, l’OL devait donc gagner. Sachant que dans le même temps, le Real battrait sans souci l’Ajax, ce groupe pouvait être quasiment bouclé dès ce soir. J’exagère ? A peine… Pas grand-chose à signaler dans cette rencontre, si ce n’est le but de Gomis. Et je dois avouer que je ne savais pas que l’attaquant de l’OL avait ce genre de coup dans son foot. Je suis très agréablement surpris par ce que propose Gomis depuis le début de cette saison.
C’était donc en Turquie que se jouait le match le plus important pour le foot L1. Après le faux départ face à Moscou, le LOSC doit envisager 6 points face à Trabzonspor et aller chercher la qualification contre Moscou et l’Inter. La victoire des Italiens en Russie offrait, en plus, la possibilité à Lille d’être en tête du groupe. Une fois ces petits calculs faits, on pouvait regarder le match et constater que Lille est bien évidemment supérieur à son adversaire. Comme d’habitude, on nous a vendu le déplacement en Turquie comme un coupe gorge et comme souvent, ça ressemble à un match banal. On a donc vu un Lille plus fort, mais ça aussi c’est banal, presque autant que l’incapacité de l’équipe à tenir un score. Et après la sublime ouverture d’Hazard et le beau but de Sow, on a forcément pensé à ça, au syndrome lillois. Domination, occasions gâchées et points perdus, Lille a refait le coup ! Garcia a souvent dit récemment être satisfait du contenu des matches de son équipe. Avant de se pencher sur ce dossier et d’éventuellement émettre quelques critiques, on ne saurait trop lui conseiller de vite régler le problème psychologique qui semble réellement perturber ses joueurs… Dans la gestion d’une poule, on peut se permettre un faux pas, mais deux, c’est souvent trop…
Par ailleurs, j’ai à nouveau constaté que Man City n’est pas encore la meilleure équipe du monde. Moins visible, moins fort médiatiquement chez nous, le Bayern a toutefois parfaitement maîtrisé son match. Dans ce groupe dit « de la mort », le Bayern et Naples, vainqueur de Villareal semblent déjà avoir fait une petite différence. A Munich, on a vu, à nouveau, un très bon Gomez, un vrai 9 de talent, qu’on connaît. En revanche, il y a un 9 qu’on a peut-être oublié et qui est toujours aussi bon, c’est Frei. Le voyant claquer une tête parfaite, placée, intelligente, ma première réaction a été de me dire que même vieux, il était encore bon « ce Frei ». Et puis j’ai regardé son âge. 32 ans ! Seulement ? Mais pourquoi, il n’a pas été gardé en L1 ? Parce que ce genre de 9 n’a jamais été apprécié par le foot français « récent », celui qui a si longtemps privilégié la puissance et la solidité… Bref, à cause de Frei, Man U n’a pas réussi à faire son trou face à Bâle. Pardon, j’ai pas pu m’en empêcher…