L’OL, retour vers le passé…
Retour sur la J13 de Ligue 1, (II)
Comme Saint-Etienne, comme l’OL, l’OM jouait pour être leader, mais un vrai, pas un virtuel. Avec, comme prévu, Ayew en 9, Morel au milieu, Marseille arrive remanié et diminué. En face, Bordeaux aligne ses 5 défenseurs, comme d’habitude contre les « gros ». Mais devant ce bloc, Gillot lance une équipe joueuse. En fait ça ressemble même à une équipe composée de deux blocs. L’impression est juste et on constate vite que le jeu de Bordeaux ne ressemble à rien. L’OM qui avait été contraint à des choix plutôt défensifs devait probablement s’attendre à être bien plus bousculé. Au lieu de ça, c’est Marseille qui est le plus souvent dans le camp de Bordeaux. Le match est techniquement faible, globalement ennuyeux, mais c’est Marseille qui se montre le plus entreprenant. Trois ou quatre occasions au total, la première période se termine à l’équilibre.
L’avantage pris par Bordeaux très vite en seconde période ne débouche pas, loin de là, sur une véritable emprise sur la rencontre. Une bonne montée et un « vrai » centre de Trémoulinas ont suffi à prendre à défaut la fébrile défense de l’OM. Marseille semble alors perdu, ne sachant plus quoi faire et surtout pas capable de faire le jeu. Meilleur dans cette seconde période, Bordeaux se crée des occasions face à un OM inexistant, résigné et d’une faiblesse déroutante. On parlait d’un effectif court à Marseille, mais quand Baup fait entrer un amateur de 27 ans, on mesure mieux les soucis marseillais. Au fond l’entrée de ce pauvre Apruzesse, égaré sur cette triste pelouse aura été l’une des rares attractions de la fin de match. Une rencontre débloquée sur une seule bonne action.
Un peu plus tôt dans le match de la sieste, l’OL a tranquillement écarté Reims. Un jeu enlevé du début à la fin, un milieu de terrain bien au point et des attaquants qui marquent, une sorte de récitation simple et efficace. Cette semaine, on avait bien senti que Garde frétillait de l’envie de ne plus se cacher. Après ce nouveau succès, c’est le boss qui a craqué. Oui, Lyon joue le titre ! Et oui, comme les 20 points d’avance du PSG ne sont plus d’actualité, autant sortir du bois. Dès le début de la saison, Aulas avait tout de même précisé qu'un club comme le sien ne pouvait pas rester dans l’ombre plus longtemps. Une saison sans LDC c’est déjà trop et assurément cet OL a les moyens de jouer le titre toute l’année. Mais ça, ce n’est pas vraiment une surprise…
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