L’OM garde « sa » Coupe…
Au terme d’une finale d’une très grande médiocrité, l’OM a logiquement remporté la Coupe de la Ligue. C’est une troisième victoire de suite dans cette compétition pour Marseille.
L’OM abordait cette finale comme une quête. La quête de la page blanche, la volonté de tout oublier, de sortir cette finale du terrible contexte actuel. Gagner cette finale et tourner la page de cette saison. Face à eux, les Marseillais avaient donc un OL que les résultats du moment poussaient au rang de favori. Sans être absolument rayonnants, les Lyonnais traversent néanmoins une période offrant bien plus de garanties.
Ces garanties n’ont pas pour autant débouché sur une domination de l’OL. Je n’ai jamais pensé que sur cette finale l’OM afficherait un niveau aussi faible que celui proposé ces dernières semaines. Le match est d’ailleurs équilibré et pour tout dire il ne s’y passe rien. Tension, crispation, stress… tout ça donne une rencontre fermée avec trop d’erreurs techniques. Et si au fil des minutes le rythme monte un peu, aucune occasion de but n’est toutefois à signaler au terme de la première demi-heure. La première période s’achève sur le sentiment d’avoir perdu son temps devant une finale, qu’avec un excès de positivisme, on qualifiera de médiocre. L’esprit libre et non occupé par l’analyse d’un jeu inexistant, j’ai passé beaucoup de temps à observer les mouvements sur le terrain. C’était absolument nul. Un néant collectif. Un joueur a le ballon et personne ne bouge !!! A l’OM, c’est au-delà du mauvais, et à l’OL un timide soutien vers le porteur. La seule chose qui est faite correctement, c’est le replacement défensif. La reconstitution du bloc. Le néant s’est installé et continue sa domination en seconde période. Il faut néanmoins souligner que même mal, c’est l’OM qui essaye plus que Lyon de produire quelque chose (je n’ose pas utiliser le mot « jeu »). En mettant Grenier à la place de Bastos, Garde vise à plus de contrôle au milieu, domaine où l’OM s’impose de plus en plus. Il est vrai que dans le marasme, l’OM s’en tire mieux. Le léger frémissement autour de la 60e minute s’estompe vite.
80 minutes et une tête d’Amalfitano déviée par Lloris sur le poteau ! Sinon, RIEN !
90 minutes et …… ! Sinon, RIEN ! Enfin si, l’image du foot français qui passe du trottoir au caniveau. Deux des plus gros budgets du foot français nous infligent un match d’une nullité sans nom. Les mots de Frédéric Thiriez avant le match « finale de rêve » résonnent dans ma tête et ça fait presque mal. Et comme c’est vraiment bidon, qui peut marquer ? Brandao bien sûr ! Un but qui récompense l’indéniable supériorité marseillaise. Je ne sais pas si l’OM sauve son année avec ce titre, chacun jugera. Mais après une telle saison, une coupe et une place européenne décrochée, ça me paraît positif. L’OM de Deschamps a remporté un titre de plus. Et dire qu’il va certainement quitter la L1…
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