"La main d'oeuvre française occupera les postes les plus qualifiés du chantier de Flamanville !" Jean-Pierre Soisson
A Flamanville, en Basse-Normandie, un tiers des 3 200 ouvriers travaillant à la construction du réacteur EPR sont étrangers. Essentiellement roumains, bulgares, italiens, portugais ou espagnols, ces ouvriers effectuent des tâches peu qualifiées et pénibles : ferrailleurs, coffreurs, manutentionnaires. Les syndicats sont indignés !
Du côté de Bouygues Construction, premier employeur du chantier, on explique ce recours massif à des travailleurs des pays de l’Est par le fait que ces emplois "pénibles" ne trouverait pas preneurs parmi les ouvriers français.
Notre Grande Gueule d'un jour, Jean-Pierre Soisson, a confié aux GG avoir pris contact avec le préfet de la Manche avant l'émission afin de recueillir les dernières informations concernant les ouvriers du chantier de Flamanville : "Il est personnellement impliqué dans la réalisation de ce chantier de plus de 3 milliards d'euros, le premier de l'équipement français ! (...) Selon lui, tous les postes un peu plus perfectionnés et qualifiés, comme ceux de l'électro-métallurgie, seront occupés par de la main d'œuvre française !"
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