Le billet d'humeur de Brigitte du 01/09

Ne confondons pas égalité et identique
Vouloir l’égalité entre les hommes et les femmes est une noble cause mais certains finissent par confondre égalité et identique. Or, nier les différences fondamentales qui nous séparent a des effets néfastes sur l’entente entre femmes et hommes.
Je constate à quel point il est toujours aussi compliqué pour les femmes de se construire leur identité féminine, indépendamment de la société mais aussi de leur propre mère.
Mais on n’y gagne rien à évoquer à chaque fois la domination masculine qui serait la cause de tous nos malheurs. J’ose affirmer que la soumission est une qualité féminine. Il faut la comprendre en référence à la fable de la Fontaine : le chêne et le roseau. Là où l’homme se risquera au combat au risque de se tuer, la femme saura se soumettre voire même usera de ses larmes pour attendrir et désamorcer l’ennemi.
Qui a raison ? Personne, chacun utilise les capacités que la nature lui a donné. De toute façon, les femmes ont su dominer les hommes depuis la nuit des temps, celles qui utilisent leurs qualités féminines.
J’ai mis du temps à devenir une femme libre et indépendante mais je n’ai jamais eu envie d’avoir à mes côtés un homme qui ne serait pas un vrai homme parce j’apprécie de me réfugier contre ses épaules viriles.
A force de raconter aux femmes qu’elles peuvent prendre toutes les places des hommes, elles finissent par entendre qu’elles n’ont plus besoin d’eux et ces derniers se sentent dévalorisés.
Personne en finale ni gagne et la vie affective devient compliquée pour les uns comme pour les autres. Quant aux jeux de séductions si importants pour l’équilibre de la libido de chacun, s’y risquer devient dangereux.
Certains gendarmes féministes nous interdiront bientôt les talons hauts sous prétexte que c’est mauvais pour notre dos et que cela nous a été imposé par des hommes. Quant aux décolletés, même nos consœurs nous lancent des regards désapprobateurs sous prétexte qu’on joue le jeu des machos. Et puis d’un autre côté, la chirurgie esthétique n’a jamais autant posé de prothèses mammaires. Cherchez l’erreur !
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